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Guillaume Peltier (LR) propose de supprimer jusqu’à cinq jours de RTT pour financer santé et agriculture

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Guillaume Peltier, vice-président des Républicains.

Photo: : ERIC FEFERBERG/AFP via Getty Images

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« Le patriotisme économique est la clé de la reconstruction », considère le député du Loir-et-Cher dans un entretien au JDD.
Dimanche 5 avril, Guillaume Peltier, vice-président des Républicains, a suggéré de supprimer jusqu’à 5 jours de RTT tout en augmentant les salaires, afin de financer santé et agriculture dans la « reconstruction » post-épidémie du virus du PCC, dans un entretien au Journal du dimanche (JDD).
« Nous devons soutenir la France du travail » et « le patriotisme économique est la clé de la reconstruction », considère le député du Loir-et-Cher, qui défend une ligne populaire et sociale. « Pourquoi ne pas sanctuariser la santé et l’agriculture avec un budget dédié, financé par le don de jours de RTT ? Après la canicule de 2003, les Français ont offert une journée au titre de la solidarité nationale », avance-t-il.
Selon M. Peltier, « contribuer à l’effort national, en supprimant jusqu’à cinq jours de RTT, c’est poser la question légitime du temps de travail. Mais à la condition d’augmenter les salaires ».

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Emmanuel Macron pointé du doigt
Il propose notamment de « permettre aux entreprises d’accorder jusqu’à 5 000 euros de prime totalement défiscalisée et désocialisée, avec une priorité pour tous ces héros du quotidien, les milieux de cordée qui sont en première ligne » dans la lutte contre le coronavirus.
Le responsable LR souhaite la création par le gouvernement d’un « Conseil national de la reconstruction (CNR) composé de parlementaires de tout bord, des collectivités territoriales, d’entreprises et salariés, sur le modèle du Conseil national de la résistance, dans un esprit de concorde nationale », comme en 1944.
Il réclame aussi « un débat au Parlement sur la stratégie de déconfinement, de la protection sanitaire et de la relance économique ». Il épingle au passage Emmanuel Macron qui « devra s’expliquer car, secrétaire général adjoint de l’Élysée dès 2012, il est donc aux responsabilités depuis huit ans : comment a-t-on pu en arriver là ? »