[Photos] Une photographe allemande capture la beauté sauvage, la grâce et l’élégance des chevaux

Par Anna Mason
7 décembre 2023 16:04 Mis à jour: 7 décembre 2023 16:04

Wiebke Haas exerce le métier de ses rêves. Cette photographe allemande de 32 ans passe chaque jour en compagnie de son premier amour : les chevaux.

Depuis qu’elle s’est lancée dans la photographie équine il y a 15 ans, Mme Haas a développé un intérêt particulier pour les races originaires d’Espagne et du Portugal. Ses images rendent hommage à leur nature royale.

« Il n’y a jamais eu d’autre type de photographie qui m’ait autant intriguée », a-t-elle confié à Epoch Times. « J’ai surtout photographié des chevaux ibériques. Ce sont les fiers chevaux des rois, et on peut encore voir cette noblesse chez eux aujourd’hui. »

(Avec l’aimable autorisation de Wiebke Haas)
(Avec l’aimable autorisation de Wiebke Haas)
(Avec l’aimable autorisation de Wiebke Haas)
(Avec l’aimable autorisation de Wiebke Haas)
(Avec l’aimable autorisation de Wiebke Haas)

En tant que photographe professionnelle utilisant un appareil photo Canon R6 avec un objectif 70-200 mm f/2,8, le travail de Mme Haas ne lui offre pas seulement l’aventure, la liberté et l’indépendance, mais lui a donné une vision profonde de la véritable essence de ces animaux majestueux. Les portraits uniques et puissants qu’elle crée capturent la beauté, la grâce et l’élégance et révèlent les liens entre les chevaux et leurs humains.

Un voyage pour travailler avec des chevaux sauvages de Bosnie a laissé une impression durable sur la photographe, qui les décrit comme « sensibles et vraiment connectés ». Convaincue que toutes les races allient un sentiment de liberté et un profond enracinement, Mme Haas a toujours eu un amour intense pour les chevaux.

« J’ai toujours voulu être en contact avec les chevaux dans mon travail », a-t-elle dit. « Adolescente, j’étais impressionnée par les photos des photographes professionnels dans les magazines de chevaux et j’ai commencé à prendre des photos de chevaux. C’est à ce moment-là que j’ai su que je voulais en faire mon métier. »

(Avec l’aimable autorisation de Wiebke Haas)
(Avec l’aimable autorisation de Wiebke Haas)
(Avec l’aimable autorisation de Wiebke Haas)

Mme Haas est l’exemple même de quelqu’un qui a réussi à faire de sa passion une profession. C’est sa façon d’être proche des animaux en permanence, plutôt que de se contenter d’être avec ses propres chevaux pendant son temps libre. Se considérant comme une observatrice, elle travaille sans aucune pression, sans avoir l’impression que le cheval doit accomplir quelque chose pour elle, comme gagner une compétition.

« Lors d’une séance photo, le cheval a suffisamment d’espace pour s’exprimer et être. On le voit tel qu’il est », a-t-elle expliqué.

(Avec l’aimable autorisation de Wiebke Haas)
(Avec l’aimable autorisation de Wiebke Haas)
(Avec l’aimable autorisation de Wiebke Haas)

La capacité à « lire » l’animal est cruciale, de même qu’un tempérament calme et patient, et de savoir comment les faire poser doucement et paisiblement. Selon Mme Haas, le plus grand obstacle potentiel à une bonne photo n’est pas le cheval lui-même, mais son maître.

« L’aspect le plus difficile est de calmer et de guider les propriétaires de chevaux, leur énergie est cruciale pour le comportement du cheval », a-t-elle ajouté.

À l’inverse, les séances photo avec des chevaux qui ont un lien fort avec leurs humains sont « très amusantes », a-t-elle affirmé en insistant sur le fait qu’elle leur « parle », à haute voix et dans son esprit. « Ils comprennent chaque mot », a-t-elle dit.

(Avec l’aimable autorisation de Wiebke Haas)
(Avec l’aimable autorisation de Wiebke Haas)

A-t-elle des conseils à donner aux photographes de chevaux en herbe ?

« Restez neutre pour créer un espace où le cheval peut être lui-même, sans attentes ni conditions », conseille-t-elle, ajoutant que cette forme d’art est un processus. « Il faut faire appel à toutes ses compétences photographiques. Vous devez reconnaître les bons endroits pour prendre des photos dans l’écurie. Savoir quand la lumière est la meilleure. Donner des indications claires aux gens. »

Elle affirme que la photographie équine ne consiste pas seulement à capturer de beaux animaux.

« Elle va plus loin et révèle la relation du cheval avec son humain ou son propre bien-être. Ne pressez pas les chevaux pour qu’ils fassent des sauts et des mouvements impressionnants. Tout doit être libre, facile et doux lorsque vous prenez des photos de chevaux. Chaque cheval vous donnera le meilleur de lui-même à ce moment-là. Ayez confiance. »

(Avec l’aimable autorisation de Wiebke Haas)
(Avec l’aimable autorisation de Wiebke Haas)

L’amour que la photographe porte à ses sujets transparaît dans ses images, et les spectateurs de son travail sont constamment fascinés par leur clarté et la qualité de la lumière. Bien qu’elle n’ait pas de race préférée, Mme Haas a un faible pour les robes dorées et l’« élégance baroque ».

Une vraie amoureuse de chevaux, elle affirme que pour ceux qui lui ressemblent, « la beauté, l’apparence et la fréquence énergétique des chevaux ne vous lâchent jamais ». Pouvoir passer toute une journée à regarder des chevaux est un cadeau, et l’appréciation qu’elle reçoit pour son travail est incroyablement gratifiante.

Le plus beau commentaire est peut-être celui d’une femme qui m’a dit : « Vos photos me donnent envie d’avoir mon propre cheval », raconte-t-elle.

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