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Gérald Darmanin: l’islam politique est « un ennemi mortel pour la République »

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Photo: MEHDI FEDOUACH/POOL/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le nouveau ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a jugé mercredi que « l’islam politique » était un « ennemi mortel pour la République », appelant à lutter « contre toute forme de communautarisme », sans cependant tomber dans les caricatures. 
« Oui l’islam politique est un ennemi mortel pour la République, oui il faut combattre toute forme de communautarisme », a déclaré M. Darmanin, au Sénat, lors de la séance des questions au gouvernement.
M. Darmanin qui, à la tête du ministère de l’Intérieur gère aussi les cultes, a cependant mis en garde la sénatrice Jacqueline Brinio-Eustache, (LR, Val d’Oise) qui l’interrogeait: « La laïcité n’est pas la négation de (la) liberté des cultes ».

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M. Darmanin dont la nomination à l’Intérieur fait l’objet de virulentes critiques en raison d’une enquête pour viol qui le vise, a mis en avant son parcours personnel et son héritage familial, en se disant « très fier de l’assimilation française ».
« Mon grand-père priait Allah et portait l’uniforme de la République (…) Oui à des Français, quelle que soit leur couleur de peau et quelle que soit leur religion », a-t-il souligné, avant de rappeler que son deuxième prénom était « Moussa ».
Dès son premier discours lors de la passation de pouvoirs organisée mardi place Beauvau, M. Darmanin s’en était déjà pris à l’islam politique.
« Nous devons être intraitables avec ce que le président de la République a qualifié de séparatisme » et « lutter de toutes nos forces contre l’islamisme politique qui attaque la République », avait-il déclaré.