Gérald Darmanin: l’islam politique est « un ennemi mortel pour la République »

Par Epoch Times avec AFP
8 juillet 2020 14:59 Mis à jour: 8 juillet 2020 17:48

Le nouveau ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a jugé mercredi que « l’islam politique » était un « ennemi mortel pour la République », appelant à lutter « contre toute forme de communautarisme », sans cependant tomber dans les caricatures. 

« Oui l’islam politique est un ennemi mortel pour la République, oui il faut combattre toute forme de communautarisme », a déclaré M. Darmanin, au Sénat, lors de la séance des questions au gouvernement.

M. Darmanin qui, à la tête du ministère de l’Intérieur gère aussi les cultes, a cependant mis en garde la sénatrice Jacqueline Brinio-Eustache, (LR, Val d’Oise) qui l’interrogeait: « La laïcité n’est pas la négation de (la) liberté des cultes ».

M. Darmanin dont la nomination à l’Intérieur fait l’objet de virulentes critiques en raison d’une enquête pour viol qui le vise, a mis en avant son parcours personnel et son héritage familial, en se disant « très fier de l’assimilation française ».

« Mon grand-père priait Allah et portait l’uniforme de la République (…) Oui à des Français, quelle que soit leur couleur de peau et quelle que soit leur religion », a-t-il souligné, avant de rappeler que son deuxième prénom était « Moussa ».

Dès son premier discours lors de la passation de pouvoirs organisée mardi place Beauvau, M. Darmanin s’en était déjà pris à l’islam politique.

« Nous devons être intraitables avec ce que le président de la République a qualifié de séparatisme » et « lutter de toutes nos forces contre l’islamisme politique qui attaque la République », avait-il déclaré.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.