Projet d’assassinat à Madagascar : le président s’interroge sur le rôle de la France 

Par Epoch Times avec AFP
8 août 2021 21:09 Mis à jour: 12 août 2021 17:38

Plus de deux semaines après l’arrestation par la police des auteurs présumés d’un projet de coup d’État à Madagascar, le président malgache, Andry Rajoelina, s’est publiquement interrogé dimanche dernier sur l’éventualité de l’implication de la France dans cette affaire.

« Si on veut me tuer, c’est à cause de mon engagement à protéger notre nation », a-t-il affirmé dans une intervention sur les chaînes publiques de télévision.

« Parmi les cerveaux de l’assassinat figure un colonel français qui a commandé des régiments au Tchad, au Kosovo et en Afghanistan », a encore déclaré le président malgache.

« Mais laissons la justice travailler, je n’ai pas de problème personnel dans mes relations avec la France », a ajouté Andry Rajoelina.

« Il faut attendre les résultats de l’enquête qui va révéler s’il s’agit d’un acte isolé ou non. C’est l’enquête qui va répondre à tout ça », a-t-il poursuivi.

Le chef de l’État malgache, élu en 2018, a fermement condamné ce projet présumé de coup d’État, soulignant que « la divergence de points de vue ne justifie pas un meurtre ». 

Andry Rejoalina s’est aussi interrogé sur le statut de « conseiller de l’archevêque d’Antananarivo » du cerveau présumé de cette affaire.

« Sur le CV et les cartes de visite du cerveau de ce projet d’assassinat, il est écrit qu’il est conseiller de l’archevêque d’Antananarivo. Mais tout ce que je peux dire c’est que j’ai reçu une lettre du Vatican en signe de solidarité après ce projet d’assassinat », a assuré le président malgache.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.