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Recherche spatiale: gagner 18.000 euros en restant alité pendant deux mois, c’est possible

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Un patient s'allonge dans un lit à l'Institut de médecine et de physiologie spatiales de Toulouse, le 23 novembre 2017.

Photo: : REMY GABALDA/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Pour une étude clinique de simulation de l’impesanteur, douze volontaires sont recherchés à Toulouse. Ils auront pour mission de tester la gravité artificielle en restant alités pendant deux mois. Néanmoins, un profil strict est requis…
L’avenir de la conquête spatiale peut passer… par vous. Si l’on regarde généralement vers le ciel lorsqu’il s’agit de vols spatiaux, c’est bien sur Terre que ces derniers se préparent.
Alors pour une étude clinique de simulation de l’impesanteur, MEDES embauche douze volontaires pour une mission entre avril et juillet 2023 à la Clinique Spatiale. 88 jours d’hospitalisation sont prévus, dont 60 jours alités inclinés à  -6%, la tête plus basse que les pieds, rapporte France 3 Régions.

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Une rémunération de 18.000 euros
Leur objectif: tester la gravité artificielle et l’exercice sur vélo en position allongée. Ce type d’étude, « appelé aussi Bedrest, permet de simuler les effets de la micropesanteur au sol et de préparer les futurs vols spatiaux », explique l’institut de médecine et de physiologies spatiales sur son site internet.
Pour prendre part à cette étude indemnisée (18.000 euros versés sur quatre ans), les volontaires doivent répondre à plusieurs critères. Voici le portrait-robot: être un homme, avoir entre 20 et 45 ans, être en bonne santé, ne pas être sous traitement médical, être sportif, non-fumeur, avoir une IMC (indice de masse corporelle) entre 20 et 27 et ne pas avoir de restriction alimentaire.
Après l’envoi de votre candidature, deux entretiens téléphoniques sont prévus (vérification des critères de sélection et de la compréhension de l’étude), ainsi qu’une sélection médicale puis psychologique suivi d’un test avec centrifugeuse.
Des données plus précises
Cette étude de longue durée intervient en complément d’études plus courtes dites en « immersion sèche ». C’est notamment le cas d’immersion dans des baignoires géantes.
Ces études de longue durée permettent d’obtenir des données plus détaillées sur le comportement du corps dans différentes situations. L’incidence de cette position couchée sur les os et les réactions psychologiques sont notamment analysées par les quatorze équipes scientifiques européennes impliquées.