Une jeune femme a ressenti de fortes brûlures dans la bouche et la trachée, après avoir bu une gorgée d’un jus de pomme qu’elle venait d’acheter dans un café de la gare RER de Torcy (Seine-et-Marne). La victime s’en sort mais une enquête a toutefois été ouverte.
Ce vendredi 21 avril après-midi, une femme de 22 ans s’est présentée à l’hôpital de Jossigny (Seine-et-Marne) pour des brûlures après avoir bu une gorgée de ce qui était censé être du jus de pomme. Il s’avère que cela n’en était pas.
Un pH proche de la soude ou de l’eau de javel
Aussitôt après avoir bu une gorgée de ce jus de pomme achetée le vendredi matin dans un café de la galerie marchande de la gare RER de Torcy, la jeune femme a ressenti une vive brûlure sur les lèvres, la langue et au niveau de la trachée. Elle a décidé de se rendre à l’hôpital de Jossigny en début d’après-midi, rapporte France info, selon une source proche du dossier. Si son pronostic vital n’était pas engagé, elle est cependant restée en observation toute la nuit.
Les analyses de la boisson incriminée ont révélé un pH de 13,8, c’est-à-dire équivalent à de la soude ou de l’eau de javel. Une enquête pour blessures involontaires par personne morale a été ouverte. Elle a été confiée au commissariat de Noisiel, a indiqué le procureur de Meaux à France info. L’agence régionale de santé (ARS) a été avisée par le cadre de l’hôpital de Jossigny.
Une bouteille remise en rayon par erreur
Les premiers éléments de cette enquête ont révélé qu’une employée du café avait effectivement mis un produit détergent dans une bouteille en verre de jus de pomme. Cette bouteille, qui avait été placée dans le fond du café, a été remise en rayon par l’un de ses collègues. Ce dernier n’était évidemment pas au courant du contenu de cette bouteille.
Le stock de boissons a été saisi. Le procureur de Meaux a souligné à nos confrères que « la canette en question différait du stock par son ancienneté apparente ». De surcroît, sa date de péremption était passablement dépassée.
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