« Si un policier meurt, on double la paie. 300 000$ » – des tags visant la police en Gironde

Par Léonard Plantain
14 mai 2021 05:30 Mis à jour: 14 mai 2021 05:30

Lundi 10 mai, deux tags anti-police ont été découverts sur les murs d’un bâtiment dans la cité du Midi à Floirac (Gironde), près de Bordeaux. Des inscriptions qui promettent une forte somme d’argent si un policier est retrouvé mort.

Ce lundi après-midi, aux alentours de 16 heures, deux tags ont été découverts sur les murs d’un bâtiment dans la cité du Midi, à Floirac. Des inscriptions qui indiquent : « Récompense assurée si tu brûles la Passat », faisant référence aux voitures de police, et « Si un policier meurt, on double la paie. 300 000 $ », invitant au meurtre des forces de l’ordre.

Depuis, une enquête a été ouverte afin de retrouver le ou les auteurs de ces tags. D’autres tags menaçant de mort les policiers ont également été trouvés à Lyon quelques heures plus tôt, sur un mur de l’école Jean-Mermoz située dans le 8e arrondissement. L’un d’eux indique : « Balle dans le front pour Eric Masson, prochaine cible => BST du 8e », a rapporté Actu17.

À noter que le mois dernier, ce sont des photos personnelles de policiers qui ont été découvertes dans les parties communes d’un immeuble de Villetaneuse (Seine-Saint-Denis). Des clichés venant d’un groupe WhatsApp nommé « Mort aux flics ». D’autres photos avaient aussi été trouvées à Épinay-sur-Seine, accrochés dans un hall d’immeuble.

Dans le même genre, des tags avec l’identité de plusieurs policiers avaient été trouvés à Limoges (Haute-Vienne) en février dernier. Et récemment, à Paris, c’est un tag « ACAB. Magnanville partout », qui a été découvert sur un rideau de fer lors de la manifestation du 1er mai.

En conséquence de ces découvertes, le Premier ministre Jean Castex a annoncé ce lundi soir, après avoir rencontré les syndicats de police, qu’un durcissement des peines devrait voir le jour à l’encontre des agresseurs de policiers et gendarmes.

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