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Suite à des pressions d’activistes, Nutella décide de retirer ses publicités des émissions avec Eric Zemmour

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(MARCO BERTORELLO/AFP/Getty Images)

Photo: LIONEL BONAVENTURE/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 6 Min.

Suite à des pressions d’un collectif d’activistes anti-racistes, féministes et anti-homophobie, Nutella a annoncé retirer ses publicités des émissions avec l’éditorialiste Eric Zemmour sur Paris Première. Au même moment, des appels au boycott des produits Ferrero sont apparus sur les réseaux sociaux… et c’est une bonne chose pour la santé des Français.
Le collectif d’activiste Sleeping Giants est né des mouvements radicaux de la gauche américaine après l’élection de Donald Trump en 2016. Sur son site, le groupe dit vouloir lutter contre les fakes news, les discours de haine, les propos racistes, sexistes, xénophobes, homophobes et antisémites. À l’image du groupe Antifa, le collectif menace tout qui ne correspond pas l’idéologie radicale de gauche, en qualifiant leurs cibles de racistes, d’homophobes, de xénophobes, etc.

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Récemment en France, le collectif est intervenu pour faire pression sur l’entreprise Nutella via Twitter et Nutella a cédé à leur chantage. Sans s’interroger sur les objectifs politiques de ce collectif en France, le groupe Ferrero a décidé de faire pression sur Paris Première pour ne plus diffuser de publicités avant des émissions avec Zemmour. On appelle ça en France une atteinte à la liberté d’expression.

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Ferrero France a répondu ainsi lundi soir: « En aucun cas nous ne cautionnons les propos et prises de position de M. Zemmour. Nous avions effectivement un spot avant l’émission. Notre agence média ne connaissait ni le contenu ni la programmation au moment où elle a réalisé nos achats média avec Paris Première ». Avant de décider de supprimer purement son engagement sur la chaîne. « À la vue des récents évènements, nous avons demandé à Paris Première d’exclure ce programme de notre liste de diffusion. »
Un discours d’Eric Zemmour caricaturé et occulté
En cause, un discours prononcé par Éric Zemmour à la Convention de la droite, où il avait alerté des dangers de l’islamisme pour la société française. L’essayiste et journaliste avait aussi critiqué les dangers du progressisme.
« Progressisme : la religion du progrès, un millénarisme qui fait de l’individu un dieu et de ses volontés jusqu’aux caprices un droit sacré et divin. Le progressisme est un matérialisme divinisé qui croit que les hommes sont des êtres indifférenciés, interchangeables, sans sexes ni racines, des êtres entièrement construits comme des Legos et qui peuvent être donc déconstruits par des démiurges. » avait-il alors déclaré.
C’est aussi cette vision progressiste, diversitaire, mondialiste et anti-tradition de la société française qui est défendue par le collectif Sleeping Giants.
Un boycott s’organise contre Nutella sur les réseaux sociaux
À la suite de la réponse de Nutella, l’organisateur de la Convention de la droite, Erik Tegnér, a qualifié la décision d’ahurissante et a appelé à « ne plus consommer de Nutella » avec le hashtag #BoycottNutella. Il a été suivi par L’Incorrect et plusieurs comptes sur les médias sociaux.

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D’autres annonceurs retirent leur publicité suite à des pressions de groupes politiques d’extrême gauche
Les marques Lipton, la MAIF, le Club Med, Groupama, Amazon, Mazda ou encore Monabanq, ont aussi été citées par Sleeping Giants.
La MAIF avait répondu vendredi dernier sur Twitter via un message adressé au « Mouvement », un autre collectif militant qui se dit « anti-raciste, féministe, écologiste et social ». Groupama et Monabanq lui ont ensuite emboité le pas.