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Volodymyr Zelensky annonce des entretiens avec des représentants américains et européens en Allemagne

Le dirigeant ukrainien a indiqué que les discussions à Berlin porteront sur les bases d’un accord de paix destiné à mettre fin aux combats avec la Russie.

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky arrive au 10 Downing Street, à Londres, le 8 décembre 2025, alors que les dirigeants britannique, français, allemand et ukrainien se réunissent pour des pourparlers.

Photo: : Chris J Ratcliffe / AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé, le 13 décembre, qu’il allait rencontrer dans les jours à venir des représentants américains et européens en Allemagne afin d’évoquer les principes d’un futur accord de paix entre l’Ukraine et la Russie.

« Nous préparons actuellement des réunions avec la partie américaine et nos amis européens dans les prochains jours. Berlin accueillera de nombreux événements », a déclaré M. Zelensky dans une allocution prononcée samedi soir.

M. Zelensky a précisé que le chef d’état‑major général des forces armées ukrainiennes, le général Andrii Hnatov, ainsi que d’autres responsables militaires et sécuritaires ukrainiens, travailleront à la mise en place de garanties de sécurité pour l’Ukraine. Il a ajouté que d’autres membres du gouvernement ukrainien rencontreront également les représentants américains et européens afin d’évoquer les efforts de reconstruction et de développement de l’Ukraine d’après‑guerre.

« Surtout, je rencontrerai des envoyés du président Trump, et il y aura aussi des réunions avec nos partenaires européens, avec de nombreux dirigeants, afin de jeter les bases de la paix – un accord politique pour mettre fin à la guerre », a encore indiqué M. Zelensky.

La question territoriale apparaît comme un point d’achoppement majeur dans les discussions sur un futur plan de paix avec les représentants américains.

Les forces russes contrôlent actuellement environ un cinquième du territoire ukrainien tel qu’il existait avant 2014.

Le mois dernier, le président Donald Trump a transmis une proposition en 28 points visant à mettre un terme au conflit en cours. Ce plan prévoyait de considérer les zones d’Ukraine occupées par la Russie comme des territoires de facto russes.

M. Zelensky s’est jusqu’à présent montré réticent à accepter des pertes territoriales au profit de la Russie.

Dans un entretien accordé cette semaine au média Ukrainska Pravda, M. Zelensky a indiqué que les dernières discussions portent désormais sur l’éventuelle transformation de certaines zones ukrainiennes actuellement sous contrôle russe en zone spéciale démilitarisée ou en zone économique. Le dirigeant ukrainien a exprimé des doutes quant à cette perspective.

« Dans ce scénario, ils envisagent le retrait des troupes ukrainiennes de la région de Donetsk, et le prétendu compromis serait que les troupes russes n’entreraient pas dans cette partie de l’oblast de Donetsk. Ils ne savent pas qui administrerait ce territoire, qu’ils qualifient déjà de “zone économique libre” ou de “zone démilitarisée”. C’est, en substance, la vision de compromis des États‑Unis à ce stade », a‑t‑il expliqué.

M. Zelensky a confié à Ukrainska Pravda qu’il pourrait ne pas accepter un tel schéma pour le statut des territoires ukrainiens d’avant‑guerre, estimant que « lorsque vous nous parlez de compromis, vous devez proposer un compromis équitable ».

« Nous devons poursuivre le dialogue et tenter d’apporter des réponses à toutes les questions, de sorte que tout devienne plus raisonnable », a‑t‑il ajouté.

Les forces russes et ukrainiennes se sont livrées samedi à de nouveaux échanges de frappes de drones et de missiles.

M. Zelensky a indiqué que la partie russe avait lancé 450 drones d’attaque et 30 missiles visant les régions de Kirovograd, Mykolaïv, Odessa, Soumy, Kharkiv, Kherson et Tchernihiv, en Ukraine. Il a précisé que la cible principale était le secteur énergétique d’Odessa, et que des travaux étaient en cours pour y rétablir l’alimentation électrique.

Samedi, le ministère russe de la Défense a pour sa part affirmé que ses forces de défense aérienne avaient intercepté, au cours des dernières vingt‑quatre heures, deux roquettes d’artillerie à réaction de fabrication américaine et 169 drones à voilure fixe.

Guy Birchall a contribué à la rédaction de cet article.