Texas : un père cherche à empêcher son fils de 7 ans d’être transformé en fille au milieu d’une bataille pour sa garde

Par Pachi Valencia
24 octobre 2019 16:56 Mis à jour: 24 octobre 2019 16:56

Un jury de Dallas se positionne contre Jeffrey Younger, un père qui essaie de protéger son enfant de 7 ans de la transition sexuelle, laquelle transformation est facilitée par son ex-femme, qui est la mère de son fils.

Jeff Younger a des jumeaux de 7 ans, James et Jude. Quand les enfants avaient 3 ans, l’ex-femme de Jeff, la pédiatre Anne Georgulas, « a décidé que James ne devait pas être un garçon. Elle a commencé à l’habiller comme une fille, l’appelant du nom de ‘Luna’ et l’a inscrit en thérapie de ‘transition sociale' », indique la page SaveJames.com consacrée à l’affaire.

« Avec un consensus de 11 des 12 membres du jury, le jury a décidé de ne pas accorder à M. Younger la tutelle administrative exclusive de ses deux fils jumeaux », a rapporté LifeSiteNews lundi. « Ils ont voté pour que la conservation de la gestion conjointe actuelle soit remplacée par une conservation à gestion unique, mais que M. Younger ne devrait pas être cette personne. »

Grâce à cette décision du jury, la mère pourra continuer à prendre des décisions unilatérales concernant la santé psychologique de ses enfants, en utilisant, si elle le souhaite, des bloqueurs de puberté, qui peuvent provoquer une castration chimique et, potentiellement, des hormones.

« Imaginez avoir une communication électronique avec votre enfant sur FaceTime, et imaginez que votre ex-femme l’ait habillé comme une drag queen pour vous parler », a expliqué M. Younger à Luke Macias pendant un épisode du podcast The Luke Macias Show en janvier. « Il porte des faux cils et du maquillage. Ses cheveux sont pleins de paillettes. Il porte une robe. »

« Je pense qu’il ne s’agit pas seulement de violence psychologique, il s’agit de la forme la plus fondamentale de violence sexuelle, altérant l’identité sexuelle d’un enfant vulnérable », a poursuivi le père.

Selon les documents de la cour, James ne s’habille comme une fille que lorsqu’il est avec sa mère, qui l’appelle par le nom « Luna » et l’a inscrit avec ce nom féminin dans son école. Cependant, selon M. Younger, l’enfant se qualifie toujours de « garçon » lorsqu’il est avec son père, choisit de s’habiller en garçon « et refuse violemment de porter des vêtements de femme » dans la maison de Jeff Younger.

Mais M. Younger ne perd pas espoir dans sa lutte pour la garde de ses jumeaux James et Jude.

« Il y a de l’espoir. Le verdict du jury l’a essentiellement renvoyé à la juge, pour qu’elle puisse tout décider, et personne n’aura la tutelle exclusive », a déclaré M. Younger à Epoch Times. Aujourd’hui, la juge démocrate Kim Cooks, du 255e tribunal de district de la famille, tient l’avenir de la famille entre ses mains lors d’une audience qui aura lieu le 24 octobre à Dallas.

M. Younger a indiqué qu’il espérait que la juge lui confierait la responsabilité de certaines décisions pour son fils, afin de lui permettre de sortir son fils du « protocole d’affirmation » de transition, qui commence le traitement pour que l’enfant change de sexe, et de le mettre plutôt dans un « protocole d’attente », qui attend que l’enfant atteigne un âge plus avancé pour voir si la présumée dysphorie de genre se poursuit.

« Mon fils ne sait vraiment pas que ce conflit est en train de se produire. James essaie de faire en sorte que ses parents l’aiment, et il fait tout ce qu’il faut pour que ses parents l’aiment. Il s’habille comme une fille parce qu’il veut que sa mère l’aime. Jude fait face à un défi éthique en tant qu’enfant. Quand il va chez sa mère, il ment. Il se débat avec la façon dont il est censé mentir », a expliqué M. Younger.

Quant à ce que le verdict du jury signifie pour lui, M. Younger a exprimé sa profonde inquiétude pour l’avenir de la société américaine.

« Je pense que les libéraux et les traditionalistes ne sont même pas d’accord sur ce qu’est une personne. Je crois que les libéraux considèrent une personne comme un ensemble de désirs largement inconscients, et le corps comme un ordinateur conçu pour satisfaire ces désirs. Les traditionalistes pensent à une personne faite à l’image de Dieu, mais qui a perdu la ressemblance avec Dieu. Et à cause de cette image, elle porte en elle une dignité indélébile qu’aucun mouvement politique, aucun gouvernement, aucune circonstance, aucune tragédie, aucun triomphe ne peut éliminer. C’est une vision totalement différente de ce qu’est un être humain et de l’objectif de ce que devrait être une bonne vie », a détaillé M. Younger.

« La société que veulent les libéraux est une société licencieuse. Le libéralisme ne peut soutenir aucune norme sociale, et les traditionalistes savent que toutes les sociétés sont fondées sur des normes culturelles. Fondamentalement, nous ne pouvons pas nous réconcilier. Malheureusement, la ligne de démarcation entre traditionalistes et libéraux a traversé ma famille. »

Le mouvement lesbien, gai, bisexuel et transgenre (LGBT) est étroitement associé au communisme depuis que les premiers utopistes ont commencé à proclamer l’homosexualité comme un droit humain, comme le mentionne la série éditoriale d’Epoch Times, Comment le spectre du communisme dirige le monde.

L’équipe juridique d’Anne Georgulas n’avait pas répondu à une demande de commentaires d’Epoch Times au moment de la publication de cet article.

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