Tours: un premier bar à chats permet à des félins abandonnés de se faire adopter

Par Nathalie Dieul
12 mars 2020 18:11 Mis à jour: 12 mars 2020 18:11

Le tout premier bar à chats de la ville de Tours vient d’ouvrir, à l’initiative d’une jeune entrepreneure de 23 ans. La particularité de ce bar à chats, c’est que non seulement on peut y côtoyer les chats – selon leur bon vouloir – mais tous les félins sont également proposés à l’adoption.

Le concept n’est pas nouveau puisqu’il existe une cinquantaine d’établissements similaires un peu partout en France, mais les chats qui résident dans ces derniers ne sont pas toujours adoptables.

Ici, sur la rue de la Victoire à Tours, Pablo, Plouf, Perle, Peps et Pitchoune se prélassent et profitent quand ils le veulent bien des câlins que les clients viennent rechercher. Les chats sont fournis par une association de la Vienne qui les recueille et s’occupera de contrôler les familles intéressées à leur donner un foyer pour la vie.

« Je voulais me lancer dans l’entrepreneuriat en défendant une cause utile », explique à France 3 Ludivine Darmon, la jeune propriétaire de ce salon de thé. « La lutte contre l’abandon des animaux de compagnie est celle qui me tient le plus à cœur. »

« Le bar à chats, c’est uniquement une famille d’accueil qui nourrit les chats, qui s’en occupe bien, sinon, on ne les laisserait pas », précise à la caméra de TV Tours-Val de Loire Colette Lignac, présidente de l’association de défense féline dans la Vienne.

Le 29 février dernier, dès la première journée d’ouverture, la présence des chats a créé une magie dans les interactions entre les clients. L’espace de 50 m² a été aménagé spécialement pour que les félins s’y sentent à l’aise, avec un parcours de planches et de ponts suspendus sur les murs et au plafond, réalisé grâce à une cinquantaine de bénévoles dans le cadre d’un chantier participatif.

Pour l’instant, vu que les cinq chats de l’établissement sont encore un peu timides, le nombre de personnes accueillies simultanément est limité à 10, sur réservation uniquement, dans un espace destiné à 20 clients.

Ici, pas question d’amener des germes qui pourraient être nocifs pour les félins, peu importe qu’il y ait une épidémie de coronavirus ou pas. À peine entré, il faut enfiler des surchaussures et se désinfecter les mains.

Au bout de 10 jours d’ouverture, Ludivine explique sur la page Facebook du Bar à chats que « les bilans sont très positifs » et qu’il y a déjà des adoptions envisagées.

« Ce principe marche bien ailleurs. À Rouen, une centaine de chats ont été adoptés en deux ans et demi », a expliqué l’amoureuse des chats à La Nouvelle République, espérant pouvoir elle aussi sauver un grand nombre d’animaux grâce à son commerce.

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