Une troisième candidature en faveur du président américain Trump est soumise pour le prix Nobel de la paix

Par Zachary Stieber
30 septembre 2020 16:56 Mis à jour: 30 septembre 2020 16:56

Un groupe de quatre professeurs de droit australiens ont proposé la candidature du président américain Donald Trump au prix Nobel de la paix. Il s’agit de la troisième nomination que M. Trump a reçue au cours des dernières semaines.

Cette nomination repose sur ce que l’un des professeurs, David Flint, qualifie de « doctrine Trump », ou approche du président en matière de politique étrangère, selon une déclaration le 28 septembre.

« La ‘doctrine Trump’ est tellement extraordinaire, comme tant d’autres choses que Donald Trump fait. [Le président] est guidé par deux choses qui semblent absentes chez tant d’hommes politiques. D’abord, il a un bon jugement. Et il n’est guidé que par l’intérêt national et, dans les circonstances actuelles, par l’intérêt pour une alliance occidentale », a déclaré M. Flint lors d’une apparition virtuelle sur Sky News.

« Ce qu’il a fait avec la doctrine Trump, c’est de ne plus impliquer l’Amérique dans des guerres sans fin, des guerres qui ne conduisent qu’à la mort de milliers de jeunes Américains, à d’énormes dettes pour l’Amérique, et qui ne résolvent rien dans les pays où elles sont menées. Il réduit donc la tendance de l’Amérique à s’impliquer dans toutes les guerres. »

M. Flint a également souligné l’approche peu orthodoxe du président Trump face à l’impasse qui caractérisait la région du Moyen-Orient, où la plupart des pays refusaient de dialoguer avec Israël.

Plusieurs pays arabes, dont les Émirats arabes unis (EAU), ont annoncé avoir normalisé leurs relations avec Israël ce mois-ci et toutes les parties ont reconnu l’aide de M. Trump dans l’élaboration de ces accords.

« Donald Trump a défié tous les conseils, mais il l’a fait avec bon sens. Il a [préféré] négocier directement avec les pays arabes concernés ainsi qu’Israël et il les a réunis. Et les pays, arabes et moyen-orientaux, s’alignent pour rejoindre ce réseau de paix qui dominera le Moyen-Orient », a déclaré M. Flint.

David Flint, alors président de l’Australian Broadcasting Authority, dans une photographie d’archive de 2004. (Sky News/AFP via Getty Images)

M. Flint a également relevé la façon dont M. Trump a « apaisé les tensions relatives à la Corée », son retrait de l’accord nucléaire avec l’Iran et de l’accord de Paris sur le climat, comme raisons de le nommer pour le prix.

Au début du mois de septembre, la candidature de M. Trump a également été posée par un législateur norvégien, sur la base de l’accord Émirats arabes unis-Israël, ainsi que par un législateur suédois, sur la base de l’accord Kosovo-Serbie que le président avait négocié.

Au sujet de ces nominations et sur la possibilité d’étendre ses efforts de paix à la Chine, M. Trump a récemment déclaré aux journalistes qu’il était honoré de ces nominations et qu’il était ouvert à une collaboration avec la Chine et l’Inde.

« Je sais que la Chine et l’Inde vivent actuellement des difficultés, de très importantes difficultés. Et j’espère qu’elles pourront s’en sortir. Si nous pouvons aider, nous aimerions beaucoup le faire », a-t-il déclaré.

Dans un autre communiqué, la Maison-Blanche a déclaré que les accords de paix au Moyen-Orient étaient « un témoignage de la diplomatie et de la vision audacieuses du président Trump, et il est honoré que sa candidature soit considérée par le comité Nobel ».

Il s’agit de nominations pour le prix de 2021, les nominations pour le prix de cette année étant closes.

Un porte-parole norvégien du Comité Nobel a déclaré à Epoch Times ne pas être en mesure de commenter la nomination de M. Trump, invoquant une clause de confidentialité.

« En raison d’une clause de confidentialité de 50 ans, ni les noms des nominateurs ni ceux des candidats ne peuvent être divulgués avant que 50 ans se soient écoulés », a-t-il déclaré par courriel.

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