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Ukraine : Emmanuel Macron annonce une nouvelle aide militaire française de deux milliards d’euros

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Photo: YOAN VALAT/POOL/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Emmanuel Macron a annoncé mercredi une aide militaire supplémentaire de deux milliards d’euros de la France à l’Ukraine, accusant la Russie d’avoir « montré sa volonté de guerre ».
À la veille d’un sommet qu’il organise à Paris avec près d’une trentaine de pays prêts à contribuer, d’une manière ou d’une autres, aux « garanties de sécurité » que les Européens veulent apporter à Kiev en cas d’accord de paix avec Moscou, le président français a accueilli à l’Élysée son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
Il a affirmé que « la première garantie de sécurité » était le renforcement de l’armée ukrainienne. Il a donc détaillé le nouveau paquet d’aide militaire français, qui comprend « des missiles antichar Milan », « des moyens de défense aérienne comme des missiles Mica » qui équipent les avions de chasse français Mirage fournis à l’Ukraine, « des missiles de défense sol-air Mistral », « des blindés VAB », « des chars AMX-10 RC », « de nombreuses munitions dont certaines téléopérées », et « des drones ».

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Cette aide inclut aussi « des productions d’équipements en Ukraine », « grâce aux partenariats noués avec nos entreprises de défense », a expliqué Emmanuel Macron.
Volodymyr Zelensky l’a remercié pour ce soutien français, précisant qu’ils avaient aussi « discuté d’une augmentation du nombre de Mirages » donnés par la France.
La « force de réassurance » de pays européens
S’agissant de la « force de réassurance » que des pays européens pourraient déployer à l’avenir en Ukraine si un cessez-le-feu était conclu, le président français a défendu une « approche pacifiste », « pour garantir une paix durable ». Ces contingents n’iraient « pas sur le front » pour « aller se battre », a-t-il insisté.
Ils seraient donc tout à fait distincts d’un éventuel « mécanisme qui permette de garantir la non violation » du cessez-le-feu, qui pourrait être sous « mandat des Nations unies qui déploieraient à ce moment-là des troupes de maintien de la paix », a tenu a préciser le président français. « Ce n’est pas de cela dont on parle quand on parle de garanties de sécurité. »
« Maintenir la pression sur la Russie »
Emmanuel Macron a aussi appelé la Russie à accepter, comme l’Ukraine, un cessez-le-feu de 30 jours sans « conditions préalables ». Il a accusé Moscou d’avoir « montré sa volonté de guerre et de continuer l’agression » en poursuivant des frappes contre l’Ukraine qui, a-t-il martelé, « doivent absolument cesser ».
Il a aussi reproché à la Russie d’ajouter « de nouvelles conditions » à l’accord conclu via l’intermédiaire des États-Unis en vue d’une trêve en mer Noire et d’un moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques.
« La Russie joue la montre, il faut continuer à maintenir la pression sur la Russie », a renchéri le président ukrainien.
Les deux hommes ont estimé à l’unisson qu’il était « trop tôt » pour envisager une levée des sanctions imposées à Moscou. Cela dépendra « du choix de la Russie à se conformer au droit international », a estimé Emmanuel Macron.