Un commerce illicite et abusif de Chine, dont le chiffre d’affaires atteint plusieurs milliards d’euros, est maintenant révélé

Par Epoch Times
13 août 2018 03:50 Mis à jour: 5 avril 2021 21:44

– La Chine gagne des milliards de dollars chaque année en tuant des citoyens pour des transplantations d’organes touristiques

– Les victimes sont principalement des personnes qui pratiquent des exercices sains et la méditation, à savoir le Falun Gong, brutalement réprimé en Chine depuis 1999.

– Une accumulation de preuves provenant de témoins et d’experts crédibles confirme la véracité des allégations horribles… mais il n’est pas surprenant que ce soit difficile à croire !

– Ce crime contre l’humanité perpétré par le régime communiste du gouvernement chinois est une nouvelle forme de génocide qui, une fois révélé au grand public, choquera d’autant plus le monde que ce crime se reproduit depuis plus de 18 ans.

Faire des profits massifs – des milliards € chaque année – d’une manière si abominable, ne peut être décrit que comme un conte d’horreur si indicible qu’il est presque incroyable. Mais la Chine, qui est devenue l’une des plus grandes superpuissances du monde à ce jour, avec la plus importante population, l’une des plus grandes forces militaires et l’une des plus grandes économies, a créé « une nouvelle forme de perversité » pour faire de l’argent, qui a été gardée secrète jusqu’à présent.

Une nouvelle forme de génocide dont la véracité a été confirmée.

Des preuves concluantes de cette « nouvelle forme de perversité », une entreprise à but lucratif, de plusieurs milliards €, ont été révélées pour la première fois en 2006 par deux éminents avocats canadiens des droits de la personne, David Kilgour et David Matas, qui ont confirmé que le gouvernement chinois a systématiquement envoyé des prisonniers de conscience innocents dans des hôpitaux d’État, prélevant leurs organes de leur vivant, les vendant pour d’énormes profits, puis incinérant les corps dans des fours pour les dissimuler.

« Depuis que je suis étudiant de l’Holocauste, j’ai l’impression que, dans une certaine mesure, ce que nous voyons n’est qu’une continuation de ce que nous avons vu avec l’Holocauste sous une autre forme, à savoir la dépravation infinie et sans fond de la nature humaine. Il n’y a pas de limite à la forme de perversité dans laquelle certains gens peuvent sombrer », a déclaré solennellement David Matas, un avocat international canadien, spécialisé dans les droits de l’homme, candidat au prix Nobel de la paix. De plus, Me Matas a déclaré, dans un article du New York Post de 2016, intitulé « The grim reality of organ harvesting in China » (la triste réalité des prélèvements d’organes en Chine) : « Le (Parti communiste) dit que le nombre total de transplantations légales se situe autour de 10 000 par an. Mais on peut facilement dépasser ce chiffre officiel chinois en regardant seulement les deux ou trois plus grands hôpitaux. »

Les chercheurs nominés au prix Nobel de la paix pour leurs efforts en vue d’abolir le prélèvement forcé d’organes sanctionné par l’État chinois. De gauche à droite : David Kilgour, ancien secrétaire d’État canadien, David Matas, avocat canadien des droits de la personne, et Ethan Gutmann, journaliste d’investigation (© The Epoch Times).

Selon Damon Noto, MD, porte-parole des Médecins contre le prélèvement forcé d’organes (DAFOH), « Depuis la fin de 1999, le nombre de transplantations vient de s’intensifier. Les militaires en font de l’argent, les hôpitaux en font de l’argent, les intermédiaires en font de l’argent, et nous parlons d’argent, nous parlons d’une opération de plusieurs millions d’euros ».

Le Dr Harold King (DAFOH) a expliqué : « La façon de gouverner du gouvernement chinois indique très clairement que si vous n’êtes pas d’accord avec leur façon de penser, alors vous serez bientôt confronté à des représailles. Et c’est le même traitement pour les médecins. Ils suivent les ordres, ils font partie de grandes structures médicales, parfois des hôpitaux militaires. Ils suivent les ordres, et s’ils ne suivent pas les ordres, ils peuvent être tués, emprisonnés, et il peut y avoir des conséquences plus tard pour leur famille. Cette crainte que le gouvernement a générée fonctionne non seulement dans la population générale, mais aussi avec les médecins ».

Vidéo : Le commerce de plusieurs millions de plusieurs milliards € de la Chine reconnu comme illicite et abusif

Être choqué jusqu’à la moelle que cela puisse se produire

Comment quelque chose d’aussi choquant peut-il se produire en cette ère moderne avancée ? Comment une superpuissance mondiale comme la Chine peut-elle se livrer à de telles atrocités dans le seul but de gagner de l’argent ? Et d’où viennent ces organes ? Un fait connu est que les Chinois adhèrent traditionnellement à l’importance de garder le corps intact de la vie à la mort. Cependant, sur la base du corpus de preuves qui est en train d’être révélé maintenant, le Parti communiste chinois va effectivement à l’encontre de la tradition chinoise et tue systématiquement des gens pour leurs organes.

Juste après le début de la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999, la Chine est rapidement devenue le deuxième pays au monde pour le nombre de transplantations d’organes. « Vers 1999, il y avait environ 150 centres de transplantation. Et 6 ou 7 ans plus tard, ils avaient 600 centres de transplantation. Il s’agit d’une augmentation de 300 % en si peu de temps, sans programme de don d’organes », a déclaré le Dr Torsten Trey, directeur exécutif de Doctors Against Forced Organ Harvesting (DAFOH), un groupe de défense de l’éthique médicale basé aux États-Unis.

Alors que l’idée même de prélever les organes de personnes vivantes peut être difficile à supporter et difficile à comprendre, de nombreux législateurs, médecins, défenseurs des droits de l’homme et même une reine de beauté expriment leur inquiétude au sujet de la dissimulation par le régime communiste chinois de ce crime des plus odieux.

Qu’est-ce que le Falun Gong et pourquoi est-il persécuté ?

David Kilgour, ancien secrétaire d’État canadien et coauteur de Bloody Harvest :The Killing of Falun Gong for Their Organs (Se traduit par Prélèvements meurtriers : allégations de prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en Chine), a dit : « Pour quiconque en Chine, où qu’il aille, il est confronté à cette réalité. Vous tuez vos propres citoyens, qui font des exercices doux, qui sont non-violents, qui sont apolitiques, qui croient en Authenticité, Bienveillance et Tolérance, comme le fait la communauté du Falun Gong. Vous tuez ces gens pour leurs organes. Quel comportement scandaleux ! Êtes-vous un gouvernement civilisé ? Êtes-vous pire qu’Hitler ? »

La persécution du Falun Gong peut être comparée au génocide nazi, selon Edward McMillan-Scott, alors vice-président du Parlement européen, lors d’une réunion au Parlement européen en 2010. « Tout comme pendant la guerre, les nazis ont mis l’accent sur les caractéristiques particulières des Juifs et ont fait ce qu’ils ont fait aux Juifs, il en va de même aujourd’hui pour le Falun Gong en Chine. C’est pourquoi il s’agit d’un génocide. C’est pourquoi j’affirme que c’est très sérieux », dit-il.

E. McMillan-Scott a précisé que « l’industrie de la transplantation d’organes est entre les mains de l’armée. L’Armée populaire de libération est responsable des hôpitaux, du transport des parties du corps et de leur vente. Il s’agit donc d’une activité gouvernementale et cela constitue un génocide au sens de l’article 2 de la Convention sur le génocide ».

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D’autres éléments de preuves ont été révélés

Le régime communiste chinois a ciblé quatre groupes principaux de personnes innocentes pour les prélèvements forcés d’organes à vif et la vente à des fins lucratives : les bouddhistes tibétains, les musulmans ouïghours, les chrétiens des églises de maison et, le plus ciblé, le Falun Gong, qui est devenu le mouvement spirituel le plus important et le plus populaire en Chine entre 1992 et 1998. Selon un article du National Post intitulé The Butchers of Beijing, (Les bouchers de Pékin) « L’approvisionnement de ce nombre d’organes ne peut être expliqué que par le meurtre du Falun Gong (et, dans une moindre mesure, le meurtre des Ouïghours, des Tibétains et des chrétiens des églises de maison) pour leurs organes », concluent MM. Kilgour, Matas et Gutmann.

En 2006, un médecin militaire chinois s’est avancé pour révéler qu’il avait une connaissance officielle des pratiquants de Falun Gong captifs, qui sont expédiés de force dans des « trains de fret scellés » vers et depuis au moins 36 camps de concentration : « J’ai vu un train de fret spécialement expédié pour transférer plus de 7 000 personnes lors d’un transfert de la ville de Tianjin à la région de Jilin », se souvient la source. « Il circulait la nuit, surveillé par l’armée chinoise. Tout le monde à bord était menotté à des rampes spécialement conçues au plafond, comme des poulets rôtis. » De plus, poursuit la source : « Les pratiquants de Falun Gong… ne sont plus considérés comme des êtres humains, mais comme des matières premières pour des produits commerciaux, il faut comprendre que… le Comité central du Parti communiste chinois a décidé de traiter les pratiquants de Falun Gong comme des ‘ennemis de classe‘ et de les gérer de toute manière qui soit économiquement rentable. »

Vidéo: Un docteur témoigne de l’horreur des prélèvements d’organes forcés en Chine

Se tenir sur le bon côté du destin

Ethan Gutmann, auteur du livre The Slaughter, journaliste d’investigation et candidat au prix Nobel de la paix de 2018, a déclaré : « Ceci est dirigé par l’État, c’est un meurtre, et cela a été initié par l’État. » Il a ajouté : « C’est l’une des plus grandes épreuves de notre époque, et si nous pouvons tirer quelque chose d’une tragédie comme celle-ci, c’est simplement que l’espèce humaine n’a pas d’autre choix que d’examiner de près cette forme de génocide. Il s’agit d’une nouvelle forme de génocide. C’est utiliser les membres les plus respectés de la société [les pratiquants de Falun Gong] pour mettre ce crime en œuvre et pour ces raisons, nous ne pouvons pas l’ignorer plus longtemps. »

Le représentant des États-Unis pour le New Jersey, Chris Smith, demande au président Donald Trump d’exhorter la Chine à mettre fin aux prélèvements forcés d’organes (©Chris Smith).

Niclas Malmberg, membre du Parlement suédois, a donné un témoignage précieux à propos du prélèvement d’organes en disant : « Très peu de gens ont entendu parler de la situation et ceux qui en entendent parler, ils ne peuvent le croire. C’est si horrible, vous ne pouvez pas imaginer que c’est vrai. Donc, ce que nous devons faire, c’est de présenter les faits, de parler de ce qui se passe en Chine pour que davantage de gens prennent conscience de cette situation. »

Paul Macneill, professeur honoraire associé, Sydney Health Ethics, Université de Sydney, et membre de la Coalition internationale pour mettre fin aux prélèvements d’organes en Chine, a encouragé les gens à signer la pétition sur le site Internet End Organ Pillaging pour aider à mettre fin à cette atrocité, et a dit : « Je suis sûr que vous, comme moi, voudriez faire savoir à d’autres personnes que cela se passe, car nous devons faire pression sur la Chine pour mettre fin à cette activité atroce. »

« Le monde est un endroit dangereux ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire… et un minimum de savoir est une chose dangereuse. » (Albert Einstein)

Des gens du monde entier signent des pétitions pour demander que soient arrêtés la persécution du Falun Gong et les prélèvements forcés d’organes perpétrés par le régime communiste de l’État dans le monde entier.

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