Une ancienne épouse tente de débrancher le système de survie de son mari, mais le père de celui-ci s’y oppose littéralement

Par Robert Jay Watson
29 décembre 2019 21:36 Mis à jour: 2 juin 2020 15:45

Pour la plupart des jeunes, l’idée d’organiser les documents médicaux et les testaments qui dicteraient ce qui leur arriverait s’ils tombent malades n’est pas leur priorité.

Élever leurs enfants, mettre de la nourriture sur la table et passer du temps avec leur famille passent souvent en premier.

Mais quand le pire est arrivé à Jonathan Michel, un Texan père de trois enfants, un débat entre les membres de la famille a failli le faire mourir.

Tout a commencé assez innocemment. Le 30 juin 2018, Jonathan s’amusait avec ses amis. L’un d’eux a décidé de lui faire une blague. Au moment où il était sur le point de s’asseoir, ils ont tiré l’une des pattes de sa chaise. Jonathan est tombé par terre et s’est frappé la tête.

Mais ce n’était pas une simple bosse sur la tête. Jonathan a subi un traumatisme cérébral majeur, tout son côté droit était paralysé. À l’hôpital, on l’a mis sous un respirateur artificiel et il fallait désespérément vider le liquide de son cerveau pour le garder en vie.

Wren Michel, le père de Jonathan, était à l’hôpital, restant avec son fils à chaque étape. Sa mère, Karen Michel, était en mission en Afrique. Elle a décidé de revenir au Texas immédiatement après avoir entendu la terrible nouvelle.

Jacqueline Michel, qui était l’ancienne épouse de Jonathan, est venue et a insisté pour que les médecins débranchent le respirateur artificiel de son mari. « J’étais complètement bouleversée », a dit Karen à KLTV à Tyler.

Jonathan et Jacqueline Michel (née Dalton) ne vivaient plus ensemble depuis plus de trois ans, mais ils n’avaient jamais officiellement divorcé. Ainsi, Jacqueline prétendait avoir son mot à dire sur ce qui arrivait à l’homme qui était légalement son mari. Elle a dit à LifeSite que Jonathan avait dit : « Si jamais je suis dans une telle situation, je veux laisser la nature suivre son cours. »

Mais ses parents, Wren et Karen, croyaient que leur fils avait une chance de lutter et montrait des signes de réceptivité. Le pasteur Mark Lee Dickson de East Texas Right to Life a affiché sur Facebook que « [Jonathan] a tenu le téléphone de sa mère et a essayé de l’allumer. Il a également détaché et rattaché la montre que sa nièce portait à son poignet. Il ferme les yeux quand ses parents prient avec lui. Ce sont des signes évidents de vie ».

Cependant, son ancienne épouse refusait de céder, ordonnant à l’hôpital de ne pas laisser les parents et le pasteur de Jonathan avoir droit de visite. Elle a également continué à maintenir sa position selon laquelle Jonathan devrait avoir le droit de mourir sans respirateur artificiel.

Les parents de Jonathan n’allaient pas le laisser partir sans se battre. Ils étaient convaincus qu’il méritait au moins un peu plus de temps avant la fin. Selon FaithWire, quand les médecins étaient sur le point de venir débrancher Jonathan, son père leur a littéralement obstrué le passage.

Comme leur a dit papa Wren : « Si vous voulez le débrancher, vous devrez me passer dessus. » Pendant ce temps, ses parents se sont concentrés sur l’examen de son cas par le conseil d’éthique du système hospitalier de l’UT. Heureusement, le conseil a accepté de laisser Jonathan sous respirateur artificiel dans l’espoir d’une amélioration.

« Ils m’ont finalement appelé pour me dire qu’ils constataient des progrès, a dit Wren Michel à LifeSite, et que tant qu’ils constataient des progrès, ils allaient continuer à le soigner. »

Incroyablement, Jonathan n’a pas seulement survécu, son état s’est amélioré petit à petit. Le 9 août 2018, Karen a affiché sur Facebook pour informer les milliers de personnes qui avaient entendu parler de son cas que la santé de Jonathan s’améliorait et qu’il recevrait bientôt son congé de l’USI.

« Il y a cinq semaines, nous avions peu ou pas d’espoir pour la vie de notre fils, aujourd’hui, les médecins et le personnel médical sont étonnés de son amélioration », a-t-elle écrit. « Avec Dieu, tout est possible !!! Je n’exclurai pas un miracle. »

Jonathan a eu besoin de beaucoup d’aide en physiothérapie et en orthophonie, sans parler des soins médicaux constants, mais il a finalement pu quitter l’hôpital et retourner chez lui, dans sa famille affectueuse. Même si son côté droit reste paralysé, sa famille et ses enfants sont heureux qu’il soit avec eux.

L’histoire de Jonathan est une incroyable histoire de survie, la croyance de ses parents que toutes les vies méritent une chance, même si elle semble mince, l’a probablement sauvé.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.