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Une maman lance une cagnotte en ligne pour pouvoir acheter un véhicule et transporter son fils polyhandicapé

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Photo: Facebook Totoetgegepourlavie

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Durée de lecture: 2 Min.

Antonin a 13 ans et en 2007, suite à un grave accident domestique, il a été plongé dans un coma temporaire, lui laissant de profondes séquelles, ainsi que le relate Le Parisien.
Aujourd’hui, sa maman, Eugénie Madiere, a besoin d’acheter un véhicule adapté aux personnes à mobilité réduite afin de pouvoir y transporter Antonin, devenu polyhandicapé lourd. Elle souhaiterait acquérir un véhicule d’occasion mais pour cela, la somme de 12 000 euros est nécessaire. Étant mère célibataire, elle n’a pas les moyens de faire une telle dépense. Elle a décidé de lancer une cagnotte en ligne dans l’espoir de recueillir cette somme.
En effet, ce pré-adolescent doit souvent être transporté à l’hôpital de La Roche-Guyon (Val-d’Oise). Une coque sur mesure a récemment été réalisée par un orthopédiste mais celle-ci n’est pas adaptée à la voiture actuelle d’Eugénie. «Quand j’ai vu sa nouvelle coque, il y a dix jours, j’ai eu un doute en la regardant… » a précisé la mère d’Antonin. Avec l’aide de l’ergothérapeute, une solution provisoire a été adoptée. Mais la sécurité d’Antonin n’est pas totalement assurée, selon sa mère.

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«Sans voiture, Antonin est emmuré, confiné entre quatre murs. Ce n’est pas une vie», a expliqué une ambulancière. «C’est un enfant qu’on ne peut pas guérir. Un jour, il sera définitivement dépendant des machines», a-t-elle ajouté. Eugénie révèle que son fils est «est atteint d’une tétraparésie spastique», son développement physique et mental ayant été stoppé.
Pour autant, Antonin se réjouit de petites choses, glanées ici et là, lors de ses déplacements. Sa mère explique : «Faut pas croire, il capte tout. Quand on est en voiture, je le vois bien dans le rétro, il est content quand une moto passe, il regarde le paysage». Elle ajoute : «Je vois vite, en fonction de ses mimiques, ce qui lui plaît ou ce qui ne lui plaît pas» tout en précisant que «ça paraît bête mais pour nous, ce sont des petits bonheurs.»