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Uniforme à l’école: quatre établissements de Tourcoing sélectionnés pour tester l’expérimentation

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Photo: MARTIN BUREAU/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Tourcoing figure parmi les quatre villes retenues pour expérimenter l’uniforme à l’école. La maire de la ville, Doriane Becue, espère ainsi combattre le harcèlement scolaire et lisser les différences sociales.
Bien que « partagé » sur cette question, le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal a indiqué, ce mercredi 6 décembre sur France info, qu’une « expérimentation à grande échelle » de l’uniforme sera mise en place dans un certain nombre d’établissements scolaires. Dans ce cadre, l’Éducation nationale a donc retenu la ville de Tourcoing. Quatre écoles élémentaires, situées dans des quartiers prioritaires, vont expérimenter l’uniforme dès la rentrée 2024.
« Une façon de lutter contre le harcèlement scolaire »
À Tourcoing, les quatre écoles sélectionnées par le ministère de l’Éducation nationale pour tester l’expérimentation du port de l’uniforme dès la rentrée 2024 sont : le groupement scolaire (maternelle et primaire) Balzac-Hugo, ainsi que les écoles élémentaires Jules Ferry et Lamartine. Ces écoles sont volontaires et environ 600 élèves sont concernés, rapporte France 3 Hauts-de-France.
Le but de cette expérimentation est de jauger l’impact « sur l’autorité à l’école, sur le harcèlement scolaire, sur les questions de laïcité », a précisé Gabriel Attal sur France info la semaine dernière. Doriane Bécue a expliqué qu’après avoir « eu écho de cette expérimentation », les écoles de sa ville ont « candidaté », les chefs d’établissements de ces quatre écoles étant partants pour le faire. L’élue a mentionné qu’en raison des « difficultés dans certaines écoles », le but était d’apporter « une égalité de traitement pour l’ensemble des enfants ».
« L’équipe municipale est très contente de cette nouvelle et de cette expérimentation », a assuré l’édile, stipulant elle aussi que c’est « une façon de lutter contre le harcèlement scolaire ». « On a tous vécu des situations de personnes victimes parce qu’elles n’avaient pas de baskets de marque ou le dernier manteau à la mode. Et du coup, ça va permettre aux élèves de travailler avec un certain respect », a-t-elle signifié.

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« Au niveau de la prise en charge, c’est 50% par la commune, 50% par l’État »
Le choix de la tenue se fera en concertation entre les parents d’élèves et les enseignants. Mais pour l’heure, « rien n’est acté », a déclaré à BFMTV Fabienne Chanteloup, l’adjointe à la maire de Tourcoing en charge de l’Éducation. « Nous sommes ouverts à toute proposition », a-t-elle poursuivi.
Un trousseau, composé d’une base comprenant cinq polos, deux pulls et deux pantalons, sera remis à chaque élève, précise France 3. Quant au coût de ce trousseau, la moitié sera prise en charge par la commune, et l’autre moitié par l’État, a précisé à nos confrères Doriane Bécue, et les vêtements seront confectionnés par une entreprise « de préférence locale ». Une première estimation a été faite, s’élevant à « une centaine d’euros par équipement ». Les collectivités seront chargées de passer la commande.
Dans le département du Nord, d’autres communes ont été sélectionnées pour participer à cette expérimentation, comme c’est le cas de Denain.