Zhao Yun, un général d’armée intègre, loyal et courageux

16 décembre 2013 01:21 Mis à jour: 29 octobre 2017 13:29

Zhao Yun était un général d’armée bien connu du royaume de Shu-Han pendant l’ère des Trois Royaumes. Il a été loué comme un modèle de loyauté, de droiture, de bienveillance, de sagesse et de courage. Sa supériorité en arts martiaux n’est pas unique dans l’histoire chinoise mais son intégrité et sa droiture qui étaient en étroite cohérence avec les enseignements traditionnels confucéens ont fait de lui un général unique en son genre.

À la fin de la dynastie des Han de l’Est, les chefs de guerre combattaient constamment les uns contre les autres et le peuple a vécu une situation rude. Quand il était jeune, Zhao Yun cherchait un maître bienveillant et méritant à suivre. Il rencontra Liu Bei qu’il pensait vertueux et généreux. Dès lors, il décida de servir Liu Bei pour restaurer la dynastie Han.

Le général Zhao Yun. (Blue Hsiao)

Zhao Yun s’est lui-même distingué à la bataille de Changban contre les forces de Cao Cao. Ce dernier envoya une armée de milliers de soldats pour écraser les deux mille hommes de Liu Bei qui décida alors de fuir. Comme il ne pouvait supporter d’abandonner les civils qui l’avaient volontairement suivi, ses troupes avançaient très lentement et furent rapidement rattrapées à l’endroit appelé Changban. Les épouses de Liu Bei et son enfant, Liu Shan, furent, dans le chaos, dispersés et laissés en arrière.

Zhao Yun, aperçu seul en route vers le nord en direction des troupes de Cao Cao, éveilla la suspicion. Liu Bei en fut averti mais il n’en fit rien. Il savait que Zhao Yun ne le trahirait jamais. Comme prévu, Zhao Yun était parti sauver Liu Shan, l’enfant en bas âge et les épouses de Liu Bei. Il se battit seul contre le camp ennemi à sept reprises, tuant à lui seul plus de 50 commandants ennemis et ramena, avec succès mais épuisé, l’enfant de Liu Bei. Témoin des charges à répétition de Zhao Yun contre un ennemi aussi imposant, Cao Cao fut si impressionné par sa loyauté et sa bravoure qu’il interdit aux archers d’intervenir. Cette histoire sur la bravoure de Zhao Yun est largement connue par cet adage : « Sauver l’enfant du maître à Changban ».

Une autre fois, les forces Shu-Han furent prises en embuscade par les forces Wei et ne purent rentrer au camp à temps. Zhao Yun sortit du camp seul et sauva le commandant de cette force. Il se retourna alors et vit un autre général Shu-Han blessé et entouré de troupes Wei. À nouveau, il s’élança lui-même sur le champ de bataille Wei et secourut le général blessé. Entre-temps, la vaste armée Wei continuait de poursuivre ZhaoYun et approchait de son camp de base au moment où Zhao Yun y entrait. Les généraux gardant le camp pensaient qu’il était plus prudent de garder toutes les portes solidement fermées face à l’armée Wei nettement supérieure en nombre. Cependant, Zhao Yun ordonna de descendre et de cacher toutes les bannières, de faire cesser tous les sons des tambours et de laisser les portes complètement ouvertes. Il se tint seul devant le camp en attendant la venue de l’armée Wei. Suspectant une embuscade et craignant la bravoure de Zhao Yun, l’armée Wei battit en retraite. Zhao Yun ordonna alors aux tambours de jouer aussi fort que possible pendant que ses archers tiraient sur l’ennemi. L’armée Wei subit de lourdes pertes.

Après l’occupation de la province Shu, Liu Bei voulut récompenser les guerriers selon leur courage militaire. On suggéra que les domaines et plantations autour de la capitale soient accordés aux généraux pour s’y installer. Zhao Yun soutint qu’il était préférable de rendre les terres aux habitants qui avaient souffert des batailles durant des années et Liu Bei accepta son conseil. Ainsi, Liu Bei fut accepté avec un meilleur accueil par le peuple Shu et l’économie locale fut restaurée.

ZhaoYun était partisan d’une discipline montrant le bon exemple grâce à ses propres actes. Il considérait toujours l’intérêt de l’État, de l’armée et du peuple. Dans l’histoire chinoise, il a été tenu en haute estime pour son humilité, son impartialité et son désintéressement.

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