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Après 150 ans d’absence, des traces de la présence de castors vues dans le Nord-Pas-de-Calais

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Photo: Pixabay

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Dans l’Avesnois, près de Lille (en région Haut-de-France, anciennement Nord-Pas-de-Calais), des signes de la présence du castor d’Europe ont été relevés.
C’est dorénavant un fait, le castor d’Europe est de retour dans le Nord. Des traces sur les arbres, qui ont été écorcés et rongés, ont été relevées dans le nord de la région lilloise. L’espèce étant protégée, le lieu précis de sa rencontre est pour le moment gardé secret. Mais une chose est sûre, avec une vingtaine d’arbres couchés et taillés en crayon, il ne s’agit ni d’un ragondin, ni d’un rat musqué.
Maxime Ruyffelaere, le gérant du bureau d’études en biodiversité à Valenciennes et également à l’origine de la découverte en juin dernier, a expliqué : « Voilà 6 mois que nous travaillons sur les indices de présence, et l’Office français de la biodiversité a confirmé qu’il n’y avait pas de confusion possible. »

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Le dernier castor aperçu dans la région remonte à 2007, mais ce dernier n’avait fait que passer le long de l’Oise. Sa véritable présence remonte alors à plus de 150 ans. Et cette fois, contrairement à 2007, « on parle maintenant de véritables installations », déclare Arnaud Boulanger, expert mammifères au GON (Groupement ornithologique et naturaliste du Nord).
Par le passé, le conseil régional avait tenté un plan de restauration de l’espèce, mais qui n’a finalement pas abouti. L’espèce avait été condamnée avant même sa réapparition, car elle a été confondue avec l’espèce américaine, qui construit de gros barrages, et également accusée d’attirer des maladies et de creuser des trous énormes. Ce qui est faux.
Pour les écologistes et les scientifiques, il s’agit d’un animal non invasif, quasi nocturne, épurateur de l’eau et protecteur des espèces liées à son milieu naturel. En soi, un compagnon idéal pour l’amélioration de la biodiversité de la région.

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