Blocage des universités : le coût des dégradations grimpe à 7 millions d’euros

16 août 2018 23:52 Mis à jour: 17 août 2018 14:46

Interrogée sur RTL lundi dernier, Frédérique Vidal – ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation – a revu à la hausse le coût des dégradations commises sur les campus pendant la mobilisation de certains étudiants contre la réforme de l’université.

Le 13 août, Frédérique Vidal annonçait sur RTL que le coût des réparations à entreprendre sur les campus saccagés pendant les blocages des universités avait été sous-évalué.

D’abord estimés à 1 million d’euros en avril, les dégâts avaient été revus à la hausse une première fois au mois de juin pour atteindre 5 millions d’euros.

Une somme qui vient d’augmenter de 40 % et s’élève désormais à 7 millions d’euros selon la ministre de l’Enseignement supérieur – qui aurait « vraiment préféré que cet argent permette de mettre en place de nouvelles pratiques pédagogiques ou des recrutements ».

Selon madame Vidal, qui déplore un phénomène inédit et « tout à fait atypique »ces dégradations coûteuses seraient le « résultat de quelques dizaines d’extrémistes ».

« On a connu des occupations de bâtiments, on a connu des assemblées générales, on n’avait jamais vu des gens venir casser dans les universités », a-t-elle ajouté dans la matinale de RTL.

La ministre a affirmé qu’elle s’était « engagée auprès des présidents d’universités, de manière à ce que les bâtiments puissent être remis en l’état et remis en fonctionnement pour que la rentrée se déroule bien ».

Si vous avez apprécié cet article, partagez-le avec vos amis et laissez-nous un commentaire pour nous donner votre avis.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.