« C’est ça la France aujourd’hui » : Éric Zemmour victime d’un jet de projectile à la colline du crack, à Paris

Par Emmanuelle Bourdy
26 mars 2022 16:49 Mis à jour: 26 mars 2022 17:24

Ce vendredi 25 mars, Éric Zemmour était en déplacement porte de la Villette. Il a été victime d’un violent jet de projectile. De nombreux habitants du quartier l’ont néanmoins remercié et soutenu.

Lors de sa visite porte de la Villette, ce vendredi 25 mars 2022 dans ce quartier du 19e arrondissement de Paris surnommé « la nouvelle colline du crack », le leader de Reconquête ! a reçu un projectile sur la tête mais n’a pas été blessé.

« Un enfer de vivre ici »

« Voila, c’est ça Paris aujourd’hui. C’est ça la France aujourd’hui », a lancé le candidat après avoir reçu le projectile. Il a néanmoins décidé de poursuivre sa visite dans ce quartier. Les faits se sont produits un peu avant 11 heures et les gardes du corps de l’ancien journaliste ont immédiatement fait barrage pour le protéger.

Le 12 mars dernier, un incident s’était également produit au cours du déplacement d’Éric Zemmour à Moissac (Tarn-et-Garonne). Il avait reçu un œuf frais sur la tête. Plutôt que de porter plainte contre l’auteur de cet acte, il avait demandé à dialoguer avec lui.

Ce 25 mars, le candidat à l’élection présidentielle était venu parler aux riverains. C’était l’occasion pour lui de montrer aux Français ce que vivent les habitants de ce quartier depuis des années, « à cause du laxisme de l’État qui ne fait rien », ainsi qu’il l’a indiqué à Jean-Marc Morandini, son ancien collègue de CNews, la chaîne diffusant en direct cette visite. « Les gens sont harcelés, agressés », pour preuve l’une des habitantes du quartier qui a expliqué que c’est « un enfer de vivre ici ». Il a également expliqué avoir vécu non loin d’ici, à Drancy.

L’un des objectifs de son ministère de la « remigration »

D’autre part, Éric Zemmour voulait aborder le problème global de l’immigration, pointant les vendeurs de stupéfiants, des clandestins sénégalais pour la plupart selon lui. Il a stipulé que s’il est élu président, il renverrait chez eux ces vendeurs de crack dans leur pays d’origine. C’est l’un des objectifs de son ministère de la « remigration », a-t-il ajouté, soulignant que « 65 % des Français sont d’accord avec le mot et avec ce qu’il recouvre ». Il a encore lancé à ce propos : « Il y a une solution simple, il faut que la police reprenne possession de cet endroit, puis il faut renvoyer tous les étrangers et les trafiquants. »

Sur les réseaux sociaux, si certains riverains étaient virulents à l’encontre du candidat à l’élection présidentielle, d’autres en revanche lui ont apporté leur soutien, le remerciant et l’encourageant.

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