Une chienne est effrayée après avoir été sauvée d’une usine à chiots, jusqu’à ce qu’un bénévole s’assoie dans sa cage pour la rassurer

Par Robert Jay Watson
11 janvier 2020 16:17 Mis à jour: 11 janvier 2020 16:17

La plupart d’entre nous connaissons les « usines à chiots », puisque celles-ci existent presque partout dans le monde. Des organisations de protection des animaux comme la SPA et PETA se sont regroupées pour dénoncer les monstrueuses pratiques d’élevage qui ont longtemps soutenu le commerce des animaux domestiques partout dans le monde.

Qu’il s’agisse de chiots enlevés à leur mère quelques instants après la naissance ou de chiennes gardées dans de petites cages métalliques avec un minimum de nourriture et d’eau, contraintes de continuellement donner naissance à des chiots sans périodes de rétablissement, ces exploitations clandestines infâmes continuent à se développer malgré les moyens de pression des défenseurs des animaux et des forces de police.

Voici l’histoire d’une survivante d’une usine à chiots qui a été sauvée il y a plusieurs années par le refuge National Mill Dog Rescue, au Colorado, un organisme qui se consacre au sauvetage des chiens dans les usines à chiots.

L’organisation a constaté que la chienne, qu’ils avaient appelée Harleigh, avait désespérément besoin de leur aide.

Le pauvre chihuahua avait été régulièrement forcé de se reproduire et de donner naissance à de nouvelles portées de chiots pendant 3 ans et demi. Chaque fois, ils finissaient par lui être cruellement enlevés.

Lorsque cette pauvre chienne est arrivée à National Dog Mill Rescue en septembre 2013, Harleigh avait peur et se recroquevillait régulièrement quand un bénévole l’approchait. Comme l’a décrit le refuge dans une vidéo sur YouTube, « elle ne connaissait pas la gentillesse d’une main humaine ».

Cependant, l’un des bénévoles n’a pas voulu renoncer à faire savoir à la petite Harleigh qu’elle était aimée et que les humains n’étaient pas tous aussi mauvais que ceux qui l’avaient maltraitée. C’était une bataille difficile, c’est le moins qu’on puisse dire. « Quand on s’approchait d’elle, elle se réfugiait dans le coin de son chenil », explique une personne du refuge dans la vidéo. « Elle était terrifiée. C’était bouleversant. »

Le bénévole a pénétré dans la cage et l’a serrée contre lui avec douceur. Les chiens, un peu comme les enfants, savent quand quelqu’un leur souhaite du bien, et cette chienne a fini par comprendre que le bénévole voulait simplement lui témoigner de la tendresse. Plus il la tenait, plus Harleigh se détendait.

Une fois qu’une relation de confiance a été établie, le bénévole a fait venir un chien mâle, Harley. Il s’est levé sur ses pattes arrière pour prendre part aux câlins.

Finalement, Harleigh a posé sa tête sur l’épaule du bénévole. Elle découvrait que les humains qui essayaient de la toucher pouvaient être positifs.

Ensuite, le bénévole l’a posée par terre pour la laisser libre de choisir ce qu’elle voulait faire dans la cage. Sa crainte ne s’étant pas dissipée si facilement, il semble qu’elle avait besoin d’expérimenter comment elle se sentait en retournant dans le coin de sa cage, pour ensuite comparer cela avec ce qui se passait si elle s’avançait près de l’homme. Et constater qu’elle est désormais totalement libre de choisir ce qu’elle veut faire de son corps. « Ça a pris un peu de temps… Harleigh voulait être près de lui. Enfin, elle s’est assise. »

Bien que ce moment soit touchant, la vidéo montre qu’aussitôt son premier ami humain parti, Harleigh est retournée se cacher dans le même recoin de son chenil. Il est compréhensible que les années de traumatisme qu’elle a subies à l’usine à chiots ne disparaîtront pas du jour au lendemain.

Bien que la lutte pour mettre fin aux usines à chiots se poursuive, tant que les éleveurs donnent un minimum d’eau, de nourriture et un abri, il y a très peu de restrictions en ce qui concerne le nombre de chiens qui peuvent rester captifs dans un refuge, et la loi ne stipule rien dans un grand nombre d’États pour ce qui est de maintenir des animaux en cage toute leur vie.

Soutenir des organismes comme National Mill Dog Rescue est un excellent moyen de s’assurer que ces chiens ont une chance de vivre, et nous pouvons tous nous rappeler de partager la devise « Adoptez, n’achetez pas ».

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