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Opinion

Covid : la Chine continue à enfermer la population et à cacher la vérité sur l’origine du virus

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Photo: : Stephen Zenner/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Les vidéos montrant des foules qui s’enfuient de centres commerciaux et d’immeubles de bureaux par peur d’être enfermées sont extrêmement fréquentes sur les réseaux sociaux.
Sur les dernières, on peut voir des centaines d’employés s’échappant de l’usine Foxconn à Zhengzhou qui fabrique des iPhones et emploie environ 200 000 personnes. Ils ne voulaient pas être pris dans un confinement à l’intérieur de l’usine, à cause de tests ayant révélé des résultats positifs au Covid.
À Shanghai, le parc d’attractions Disney Resort a brusquement arrêté ses activités pour se conformer aux mesures de prévention du Covid-19. Des vidéos diffusées sur Weibo, le Twitter chinois, montrent des visiteurs se précipitant à l’assaut des portes du parc… déjà verrouillées. Ils ont tous dû se soumettre à un test et n’ont pu être « libérés »  qu’avec un résultat négatif.  La dictature chinoise continue à enfermer sa propre population à chaque fois qu’un cas de Covid est détecté, que ce soit dans une entreprise, un supermarché, un village ou un quartier d’une ville.
Pékin ne veut toujours pas dire la vérité sur les origines du Covid. Pourtant, la thèse d’une fuite dans un laboratoire se confirme. Le Wall Street Journal vient de rendre publiques les conclusions d’un rapport du Sénat américain : il n’y a toujours aucune preuve qu’une transmission de l’animal à l’homme soit au départ de la pandémie (c’est la version de la Chine).
Au contraire, le rapport confirme ce qui a été révélé par les services de renseignement américains, c’est-à-dire le fait qu’en novembre 2019, trois chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan sont tombés malades et ont subi un traitement hospitalier. Il s’agirait donc d’un problème de biosécurité et d’une fuite dans ce laboratoire, que les Chinois ont d’abord niée et ensuite minimisée. Leur responsabilité ne fait plus aucun doute. Des millions de personnes dans le monde sont mortes à cause d’eux.
Article écrit par Nicolas Lecaussin, avec l’aimable autorisation de l’IREF.
L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

Directeur de l’IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l’iFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l’association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet Etat qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française, Anti-Piketty, coauteur (libréchange, 2015).

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