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Crise des sous-marins: discussions franco-australiennes sur des dédommagements (ministère français)

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-Un nouveau sous-marin nucléaire appelé "Suffren" dans le chantier naval de Naval Group à Cherbourg, dans le nord-ouest de la France, le 12 juillet 2019. Photo de LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images.

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Durée de lecture: 3 Min.

Des discussions ont été engagées entre l’industriel français Naval Group et les autorités australiennes sur de possibles dédommagements financiers après la rupture d’un méga contrat de sous-marins par Canberra, a-t-on appris mardi auprès du ministère français des Armées.

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« Des discussions ont lieu entre les experts de Naval Group et les Australiens » au sujet de « compensations et de dédommagements », a souligné le ministère lors d’une audioconférence avec la presse autour de la « crise des sous-marins ».
Le président américain Joe Biden a annoncé le 15 septembre une nouvelle alliance stratégique avec l’Australie et le Royaume-Uni, torpillant ainsi un contrat de sous-marins français à Canberra et provoquant la fureur de Paris, laissé dans l’ignorance.

-Le PDG de French Naval Group, Hervé Guillou, s’exprime dans l’usine Naval Group de Cherbourg-Octeville, dans le nord-ouest de la France, le 14 septembre 2018. Photo CHARLY TRIBALLEAU / AFP via Getty Images.

Franchi « plusieurs étapes contractuelles »
L’industriel français avait déjà franchi « plusieurs étapes contractuelles », pour un montant de 900 millions d’euros, dont l’Australie s’est déjà acquittée en grande majorité, précise-t-on au ministère, en soulignant que « Naval Group n’aura pas perdu d’argent pour le travail déjà accompli ».

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Le ministère français des Armées a de nouveau fustigé mardi la « trahison » australienne, en insistant sur le fait qu’« à aucun moment la décision australienne de basculer vers des sous-marins à propulsion nucléaire ni leurs discussions avec les Etats-Unis n’ont été abordées » avec les autorités françaises.

Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull rencontre des travailleurs de Naval Group dans une usine de Cherbourg-Octeville, dans le nord-ouest de la France, le 9 juillet 2017. Photo CHARLY TRIBALLEAU / AFP via Getty Images.

Pour preuve, fait valoir Paris, « le 15 septembre, les ingénieurs et militaires australiens ont validé la revue de programme » des Français dans un document officiel (baptisé « notification de la fin de revue fonctionnelle du programme)  » signifiant que l’« Australie était satisfaite et qu’on pouvait avancer« .