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De dangereuses physalies s’échouent sur les côtes bretonnes : les communes interdisent la baignade

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Une physalie

Photo: iStock

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Durée de lecture: 2 Min.

Également appelées « galères portugaises » ou « vessies de mer », les physalies nagent généralement au large de l’Atlantique. Ces créatures, au corps rose/violet et tentacules bleues, ressemblent à s’y méprendre aux méduses, excepté que leurs piqûres sont bien plus dangereuses que la plupart des méduses rencontrées sur nos côtes.
Poussées par les fortes tempêtes survenues récemment au-dessus de l’Atlantique, les physalies se sont échouées en nombre sur les plages des communes de Ploemeur, Guidel, Lamor-Plage et Erdeven. Des arrêtés municipaux ont été émis pour protéger les éventuels baigneurs d’un contact avec les créatures.
Les physalies vivent généralement dans les eaux chaudes des régions tropicales. « Il ne faut surtout pas les toucher. Même une fois échouées sur les plages, donc mortes, leur toxine est encore active », explique Maureen Midol, soigneuse aquariologiste à l’Océanopolis de Brest.
Les physalies peuvent mesurer jusqu’à une vingtaine de centimètres, sans compter les filaments qu’elles traînent derrière elles. Leurs corps gélatineux et leurs couleurs attrayantes font penser aux méduses, mais elles appartiennent à la famille des siphonophores marins, comme les anémones de mer. Les filaments secrètent un puissant venin pouvant provoquer de fortes douleurs urticantes, des douleurs musculaires et parfois conduire à la mort, en raison des conséquences dramatiques sur les voies respiratoires.
En ces vacances de la Toussaint, de nombreux Français espèrent profiter des douces températures et joignent les côtes. L’interdiction de baignade tombe particulièrement mal… Mais certains ne la respectent pas.  « Les communes veulent se couvrir et font du zèle alors que l’on trouve des physalies presque tous les ans sur nos côtes et qu’il n’y a jamais eu de conséquences graves. Personne n’écoute de toute façon, il y a quand même beaucoup de monde dans l’eau », estime Laurent-Claude Perez, qui surfe avec ses amis tous les midis à Guidel. Les physalies ont déjà été signalées en septembre sur plusieurs plages du Finistère.