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« De possibles troubles à l’ordre public le 30 juin et le 7 juillet » évoqués dans des notes de renseignement, selon Gérald Darmanin

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Les deux tours du scrutin (30 juin et 7 juillet prochains) sont particulièrement surveillés par les services de sécurité.

Photo: : STEPHANE DE SAKUTIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le ministre de l’Intérieur évoque des notes des services de renseignement qui anticipent des débordements, notamment pour le soir du second tour, le 7 juillet.
À quelques jours du premier tour des élections législatives anticipées, les services de renseignement français sont sur le qui-vive. Ce mardi 25 juin, Gérald Darmanin a affirmé au micro de CNews que les deux tours du scrutin (30 juin et 7 juillet prochains) étaient particulièrement surveillés par les services de sécurité. « Il y a des notes de service de renseignement qui évoquent de possibles troubles à l’ordre public le 30 juin et plus certainement le 7 juillet, le jour du second tour », a souligné le locataire de la place Beauvau.

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Selon le ministre de l’Intérieur, des désordres pourraient survenir puisqu’il y a « beaucoup d’agitateurs » en France. Parmi eux, les islamistes radicaux, « la première menace de notre pays évidemment », mais aussi des membres de « l’ultragauche » et de « l’ultradroite ».
En dépit du fait que « des émeutes et des attaques de lieux de pouvoir » soient à craindre, Gérald Darmanin affirme que le ministère de l’Intérieur est préparé. « Les policiers et les gendarmes seront en nombre […] pour que les Français puissent voter librement », a-t-il assuré ce mardi.
La veille, le premier flic de France avait déjà affirmé sur Europe 1 que « ces élections qui sont un peu originales » pouvaient « faire naître de la violence dans le pays ». « On peut imaginer que l’ultragauche réponde à une élection du Rassemblement national, d’ailleurs, nous nous y préparons », avait-il encore insisté.