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Disparition de Lina: les trois gardes à vue « ont été levées »

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Lina, adolescente disparue en septembre 2023 en Alsace.

Photo: Capture d'écran Facebook

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Durée de lecture: 2 Min.

Les trois gardes à vue dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Lina, 15 ans, en septembre dans le Bas-Rhin, « ont été levées », a appris mercredi l’AFP d’une source proche de l’enquête.
Trois personnes avaient été placées en garde à vue mardi, des gardes à vue qui « ont été levées cette nuit » car il n’y a « pas d’éléments incriminants », a indiqué cette source. Ces gardes à vue doivent permettre aux enquêteurs d’effectuer « des vérifications », de « fermer des pistes », a précisé cette source, confirmant une information du Parisien. Les trois personnes vont notamment être auditionnées sur des incohérences d’emploi du temps le jour de la disparition de Lina. Leurs domiciliations n’ont pas été précisées.
« Les auditions menées ce jour sous le régime de la garde à vue, sous la seule autorité des magistrats instructeurs, et concernant trois personnes, s’inscrivent dans cet objectif visant à explorer toutes les pistes utiles à la manifestation de la vérité, et à considérer la pertinence de toutes les hypothèses émises », a ajouté Mme Renzi, sans donner d’autres précisions sur les trois personnes auditionnées.
Examiner toutes les pistes
Le 23 septembre en fin de matinée, Lina a quitté son domicile de Plaine (Bas-Rhin) pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à environ trois kilomètres de là. Elle devait prendre un train afin de rejoindre son petit ami à Strasbourg. Ne la voyant pas arriver, il a alerté la mère de la jeune fille. Malgré d’importantes battues les jours suivants, aucune trace de la jeune fille n’a été retrouvée.
La semaine passée, la mère de Lina, Fanny Groll, et son avocat, Matthieu Airoldi, ont donné une conférence de presse en regrettant de n’avoir pas accès au dossier d’enquête géré par deux juges d’instruction strasbourgeoises. Matthieu Airoldivendredi, avait également lancé un appel à témoignages pour faire progresser l’enquête. « Si quelqu’un se souvient de quoi que ce soit, a oublié de dire quelque chose, un détail, il faut le dire, il n’est jamais trop tard », avait-elle insisté.