Une étude révèle que 4,2 % des lots de vaccin Pfizer sont à l’origine de la plupart des effets indésirables au Danemark

Par Harry Lee
19 avril 2023 09:19 Mis à jour: 29 avril 2023 18:04

Au Danemark, 4,2 % des lots du vaccin COVID-19 de Pfizer ont été à l’origine de 71 % des effets indésirables présumés, selon des chercheurs danois, dans une étude récente publiée le 30 mars dans l’European Journal of Clinical Investigation.

Cette étude a suscité de vives inquiétudes sur l’incohérence de la qualité des lots de vaccins et leurs implications pour ceux ayant été vaccinés.

L’étude

Des chercheurs danois ont étudié les taux d’événements indésirables graves (EIG) entre les différents lots des vaccins Pfizer-BioNTech, BNT162b2, ayant été administrés au Danemark entre le 27 décembre 2020 et le 11 janvier 2022.

Environ 7,8 millions de doses ont été administrées à 3,7 millions de personnes à partir de 52 lots de vaccins Pfizer différents au cours de cette période.

Des EIG au nombre de 43.496 ont été rapportés par 13.635 personnes, soit une moyenne de 3,19 événements par personne.

« De manière inattendue, les taux d’EIG pour 1000 doses varient considérablement entre les lots de vaccins », écrivent les chercheurs dans la publication.

Ils ont également noté que ces résultats étaient inattendus, étant donné que dans l’Union européenne, les flacons de vaccins et l’uniformité des lots et des doses sont contrôlés « avec un contrôle de qualité rigoureux » dans le cadre des directives de libération des lots de l’Autorité de contrôle officielle.

La ligne de tendance bleue du graphique montre que sur les 71 % d’EIG rapportés pour seulement 4,2 % de toutes les doses de vaccin, 27 % ont été considérés comme graves et 47 % ont entraîné la mort.

Les EIG graves sont synonymes d’hospitalisation, de maladie potentiellement mortelle ou d’invalidité permanente.

« Ces résultats sont d’une importance capitale », a déclaré le Dr Peter McCullough à Substack. Dr McCullough est un médecin, cardiologue et épidémiologiste renommé, ainsi qu’un collaborateur pour Epoch Times.

« Ils laissent entendre que la débâcle du vaccin COVID-19 est en fait un problème de produit et qu’elle n’est pas due à la susceptibilité des patients dans la plupart des cas », a déclaré le Dr McCullough.

Jessica Rose, une biologiste moléculaire canadienne qui s’est concentrée sur l’analyse des données provenant de VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System), a félicité les auteurs pour les preuves fournies, tout en soulignant que le rapport aurait pu être plus précis.

Étant donné que les doses considérées comme administrées n’ont peut-être pas toutes été injectées à des personnes, Mme Rose a suggéré que la prochaine étape importante consiste à examiner directement le contenu des flacons.

Max Schmeling, l’un des auteurs de la recherche, a répondu à Mme Rose que les données obtenues auprès du Danish Serum Institute « se rapprochent le plus du nombre réel de doses administrées ». Il a également expliqué que cela était dû au fait que les doses expédiées excluaient les flacons que l’Institut du sérum aurait pu avoir en stock. Toutefois, après une enquête plus approfondie, M. Schmeling a déclaré à Epoch Times qu’une interrogation récente du Serum Institute avait permis de vérifier que le nombre de doses de vaccin expédiées était essentiellement le même que le nombre de doses de vaccin administrées.

Qualité douteuse des vaccins

Une étude a révélé que les flacons de vaccin n’étaient pas de qualité égale d’un lot à l’autre. Les chercheurs ont suggéré que le flacon individuel du vaccin soit pris en compte lors de l’étude d’effets indésirables graves tels que l’anaphylaxie, puisqu’il pourrait être causé par un flacon défectueux.

Le chercheur Craig Paardekooper, sur son site web HowBadIsMyBatch.com, estime que les lots sont en fait différents les uns des autres et fournit des preuves montrant que le nombre et la gravité des effets indésirables varient selon le numéro de lot.

Ce problème ne s’est pas limité aux vaccins COVID-19 de Pfizer.

En 2021, après la découverte de 39 flacons contenant des matières étrangères, trois lots du vaccin Moderna totalisant plus de 1,6 million de doses ont été rappelés au Japon.

En avril 2022, Moderna a rappelé 764.900 doses de son vaccin COVID-19 en Europe après la découverte de contaminants dans un flacon.

De nombreux facteurs contribuent aux variations de la qualité des vaccins, notamment leur fabrication, leur stockage, leur transport et leur manipulation clinique.

Aux États-Unis, la Food and Drug Administration a publié des lignes directrices pour le développement et l’homologation du vaccin COVID-19. Mais selon le Dr McCullough, il n’y a pas d’inspection des flacons finis requise dans le cadre de l’autorisation d’utilisation d’urgence.

« L’absence d’inspections a conduit à un désastre sur le plan de la sécurité. Certains patients malchanceux reçoivent trop d’ARNm, des contaminants, ou les deux, et sont donc exposés à des injections préjudiciables et, dans certains cas, mortelles », a déclaré Dr McCullough.

Limites de l’étude

Les auteurs de l’étude danoise ont reconnu que leur étude comportait certaines limites.

Le système de notification des EIG géré par l’Agence médicale danoise est un système de surveillance passif similaire au VAERS aux États-Unis, de sorte qu’il peut y avoir sous-notification, surnotification ou incomplétude.

En outre, les antécédents d’EIG du COVID-19 antérieur n’étaient pas connus. Les types d’EIG spécifiques, les caractéristiques démographiques des cas d’EIG et d’autres facteurs n’ont pas été examinés.

« D’autres études sont nécessaires pour explorer cette observation préliminaire et ses conséquences », écrivent les auteurs dans le rapport danois.

Epoch Times a contacté Pfizer pour obtenir des commentaires. L’article a été mis à jour avec des informations supplémentaires fournies par Max Schmeling, le 14 avril.

Marina Zhang a contribué à cet article.

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