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Gard : en plein confinement, il organise des soirées illégales dans la cave de sa maison aménagée en discothèque

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Le suspect avait aménagé une discothèque pouvant accueillir plus de cent personnes sur 140 m2. Crédit : Gendarmerie du Gard.

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Le suspect avait aménagé quatre salles comprenant notamment une piste de danse, un bar, un espace ‘pole dance’ et un espace détente équipé d’un vidéoprojecteur.
Le mercredi 8 avril, les gendarmes de la Communauté de brigades (Cob) de Saint-Ambroix ont interpellé un homme soupçonné de violences conjugales.
Déjà mis en cause dans une affaire de travail dissimulé, l’individu est également suspecté d’avoir créé une véritable discothèque dans le sous-sol de sa propriété cévenole.
Une perquisition du domicile du suspect a en effet permis aux enquêteurs de découvrir « 4 salles aménagées, comprenant un espace informatique, Hi-fi et de gestion du son et lumière, un espace ‘pole dance’, une piste de danse, un bar, et un espace détente avec vidéoprojecteur; le tout sur 140m2 pouvant accueillir plus de 100 personnes », rapporte la gendarmerie du Gard.
« De multiples infractions à la sécurité et aux non-conformités sont relevées et les gendarmes saisissent plus de 19 000 euros de matériel visant à mettre fin aux infractions », ajoute la maréchaussée.
Pendant son audition par les gendarmes, le mis en cause admettra avoir organisé des soirées illégales à la fin du mois de mars, faisant fi des mesures sanitaires édictées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le virus du Parti communiste chinois (PCC), connu sous le nom de nouveau coronavirus.
Au cours de sa garde à vue, il a également reconnu exercer des violences physiques et verbales à l’encontre de sa compagne depuis plusieurs années.
Déféré devant le procureur de la République d’Alès le vendredi 10 avril, le suspect sera jugé en septembre 2020 pour violences conjugales et travail dissimulé.
Il a toutefois été écroué pour 26 mois « dans le cadre de procédures antérieures le concernant », souligne la gendarmerie du Gard, qui précise que « les infractions liées au non-respect du confinement ont également été relevées ».