Un gendarme s’est donné la mort avec son arme de service ce jeudi 24 mars 2022 à Saint‑Martin‑de‑Valgalgues (Gard). Il laisse derrière lui ses deux enfants, âgés de 9 et 11 ans.
La gendarmerie est en deuil à cause d’un cinquième suicide depuis le début de l’année. Ce jeudi, c’est un militaire affecté à Saint‑Martin‑de‑Valgalgues, près d’Alès (Gard), qui s’est donné la mort avec son arme de service, indique Actu 17.
Le gendarme en question était père de deux enfants, âgés de 9 et 11 ans. Divorcé, il vivait avec sa nouvelle compagne à Saint‑Martin‑de‑Valgalgues qui avait elle‑même trois enfants, selon les propos du maire de la commune, rapportés par France Bleu.
Très apprécié et félicité
Dans sa brigade, il était à la fois très apprécié de ses collègues et l’un des gendarmes les plus félicités de sa hiérarchie.
La gendarmerie a mentionné que ce militaire était passé devant le juge des affaires familiales deux heures avant le drame.
Un gendarme s’est suicidé avec son arme de service à Saint-Martin de Valgalgues, près d’Alès. Après le suicide de Nadia Mostefa qui s’est immolée par le feu-pour des raisons persos mais surtout professionnls. la gestion RH de la hiérarchie de la gendarmerie est mise en cause.
— aziz zemouri (@azizzemouri1) March 27, 2022
Il s’agirait d’un cinquième suicide de gendarme depuis le 1er janvier 2022. Le dernier en date a été celui de Nadia Mostefa, cette capitaine qui s’est immolée par le feu à Montpellier le 16 mars dernier. Pour Aziz Zemouri, journaliste au Point, « la gestion RH de la hiérarchie de la gendarmerie est mise en cause ».
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