Le Hamas et l’abaissement de la moralité

Par Victor Davis Hanson
18 octobre 2023 09:48 Mis à jour: 18 octobre 2023 09:50

Les meurtres barbares et moyenâgeux de plusieurs centaines de civils israéliens par le Hamas ont eu un effet inattendu : ils ont permis de montrer à quel point la moralité  de notre monde est au plus bas.

Plus de 20 associations politiques identitaires de l’université de Harvard ont affirmé leur soutien aux meurtriers du Hamas, et il a fallu des jours  pour que Claudine Gay, la présidente de Harvard, s’en inquiète.

Tout le monde sait déjà que l’enseignement supérieur aux Etats-Unis à recours à des politiques d’admission racistes, qu’il défend depuis longtemps une forme de ségrégation raciale dans les dortoirs, et lors des remises des diplômes. De facto, ils annulent le premier amendement de la Constitution du pays.

Mais le soutien manifeste apporté aux tueurs du Hamas par les partisans de la diversité, de l’équité et de l’inclusion (DEI) sur de nombreux campus montre l’ampleur de la dégradation morale et intellectuelle de l’enseignement supérieur.

Les membres démocrates-socialistes du nouveau parti démocrate « woke » ont ouvertement exprimé leur soutien au Hamas.

Ce qu’ils craignent le plus c’est que les représailles israéliennes ne détruisent la machine terroriste du Hamas, pas que des compatriotes américains meurent ou soient pris en otage, ou que des civils juifs soient massacrés.

Pendant des années, les Palestiniens ont trompé les plus naïfs en Europe et les Américains sous Obama et Biden, qui leur ont envoyé des milliards de dollars.

Ces fonds ont servi à creuser des tunnels vers Israël, à se doter d’un énorme arsenal de roquettes et à élaborer des plans d’extermination des Juifs.

L’administration Biden a du sang sur les mains.

Dès que Joe Biden a pris le pouvoir, il a relancé les subventions massives aux Palestiniens radicaux, annulées par l’administration Trump.

Il a ignoré les avertissements de son propre département d’État selon lesquels cet argent alimenterait bientôt le terrorisme du Hamas.

Son administration a abandonné les sanctions contre l’Iran, garantissant que Téhéran bénéficierait d’une manne de plusieurs milliards de dollars à distribuer aux ennemis d’Israël – un autre fait connu de l’administration Biden.

Si l’administration Biden avait officiellement annoncé qu’elle était anti-israélienne, elle n’aurait pas pu faire pire dans le nihilisme.

Biden et ses collaborateurs ont rapidement relancé l’accord d’apaisement avec l’Iran, vestige de l’administration anti-israélienne d’Obama. Sans surprise, ils ont nommé l’activiste pro-iranien Robert Malley pour diriger les négociations.

M. Malley a été accusé d’avoir divulgué des documents classifiés à des responsables iraniens et fait l’objet d’une enquête du FBI. Il a fait tout ce qu’il a pu pour placer des activistes pro-iraniens et antiaméricain dans les hautes sphères du gouvernement américain.

Biden avait même l’intention de demander à la Corée du Sud de transférer à l’Iran 6 milliards de dollars d’argent gelé à la suite de sanctions. Cette attente de liquidités lui permettait de pouvoir payer le coup de son armement terroriste actuel.

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a tweeté, de façon honteuse, qu’Israël devrait se contenter d’un cessez-le-feu immédiat. Il n’est pas étonnant qu’il ait rapidement retiré ce message inapproprié.

Cette idiotie serait l’équivalent d’un allié américain qui, en décembre 1941, aurait exhorté les États-Unis à chercher à négocier avec le Japon impérial suite au bombardement de Pearl Harbor, afin d’éviter un « cycle de violence ».

L’équipe Biden a vidé les stocks d’armes stratégiques en Israël, normalement destinés à aider l’État juif en cas d’urgence.

Elle a imprudemment abandonné un stock d’armes de plusieurs milliards de dollars à Kaboul, dont une partie serait passée aux mains des talibans et aux assassins du Hamas.

Une fois que les massacres ont commencé, le manque de moralité de nos « alliés » a été stupéfiant.

La Turquie, partenaire de l’OTAN, s’est ouvertement rangée du côté des tueurs. Elle a elle-aussi appelé à un cessez-le-feu au moment où les escadrons de la mort du Hamas avaient terminé ses attaques et qu’Israël s’apprêtait à répondre.

Le Qatar, où est basé le Commandement central des États-Unis, s’est avéré n’être guère plus qu’une façade du groupe terroriste.

Il offre un sanctuaire aux architectes des tueries du Hamas. De plus, le Qatar assure au Hamas un circuit financier sûr en provenance de l’Iran et du monde arabe radical.

Certains des plus fervents partisans actuels des escadrons de la mort du Hamas sont des immigrants du Moyen-Orient aux États-Unis.

Curieusement, ils ont apparemment fui ces régimes illibéraux du Moyen-Orient pour rejoindre des États-Unis tolérants, démocratiques et sûrs.

Pourtant, ils approuvent aujourd’hui le massacre de civils juifs par le Hamas. Cette sauvagerie vise à exécuter, violer et décapiter des Juifs, puis à mutiler leurs corps.

Le Hamas espère apparemment choquer le gouvernement israélien en le poussant vers une forme de suicide volontaire, conformément à son vieux programme de destruction de l’État juif.

D’une manière étrange, ce règne de mort est devenu une sorte d’épreuve de vérité qui révèle l’amoralité totale de certains étrangers et de la dangerosité d’autres sur notre territoire.

Il est grand temps de s’attaquer à ce monde médiéval, et arrêter de vivre dans un monde imaginaire.

Les Occidentaux doivent mettre fin à l’immigration illégale et restaurer leur frontière, tout en cessant toute immigration en provenance de nations hostiles ou instables.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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