Incendie de Notre-Dame de Paris – Nicolas Dupont-Aignan veut savoir « si c’est un accident ou si c’est un attentat »

16 avril 2019 17:02 Mis à jour: 16 avril 2019 17:02

Si Nicolas Dupont-Aignan salue l’ouverture d’une enquête par le procureur de la République de Paris après l’incendie de la cathédrale la plus emblématique du pays, le président de Debout la France souhaite également qu’une commission d’enquête parlementaire soit établie.

« Les Français veulent savoir ce qui s’est passé et c’est important de leur donner la vérité », a confié Nicolas Dupont-Aignan ce mardi aux abords du parvis de la cathédrale Notre-Dame.

Après avoir rendu hommage aux efforts des pompiers « qui ont sans doute sauvé les tours », le responsable politique a expliqué qu’il avait été « impressionné par la colère de beaucoup de Parisiens qui ne comprennent pas comment c’est arrivé ».

« Après l’émotion, il faut l’explication, savoir si c’est un accident ou si c’est un attentat », a déclaré M. Dupont-Aignan.

« Tous les Parisiens s’interrogent sur les raisons de cet accident ou de cet attentat et veulent une vraie commission d’enquête », a-t-il poursuivi devant des journalistes médusés.

« On a le droit de savoir pourquoi c’est arrivé »

S’il a admis ne disposer d’aucun élément corroborant la piste menant à un attentat, le député de la 8circonscription de l’Essonne a toutefois souligné que « tous les Parisiens n’ont pas le langage que nous avons et s’interrogent sur les raisons de cet accident ou de cet attentat ».

« On a le droit de savoir pourquoi c’est arrivé, ça sera peut-être difficile mais tout doit être fait pour que l’on sache pourquoi c’est arrivé », a-t-il ajouté avant d’émettre le souhait « que ce drame serve de leçon et qu’il n’y en ait pas d’autres à Versailles, dans les cathédrales, dans les églises ».

« Le temps des responsabilités est important. Que l’on prenne toutes les mesures pour assurer la sécurité de nos bâtiments », a demandé l’ancien membre de l’UMP.

Selon Nicolas Dupont-Aignan, il y aurait en effet aujourd’hui « une grande inquiétude de tous les travailleurs qui travaillent dans les monuments historiques sur la sécurité de nos bâtiments ».

Se réjouissant de la souscription nationale lancée par Emmanuel Macron ce lundi, le président de Debout la France en a aussi profité pour évoquer « la reconstruction » de la cathédrale.

« Pourquoi ne pas imaginer que les plus riches de France qui montrent l’exemple puissent être exonérés et puissent contribuer à la résurrection de ces monuments », s’est-il interrogé alors que les milliardaires François Pinault et Bernard Arnault ont annoncé qu’ils allaient donner respectivement 100 et 200 millions d’euros pour participer à l’effort de reconstruction.

« Tous les moyens sont mis en œuvre »

S’adressant aux médias lors d’un point presse organisé au lendemain du terrible incendie qui ravagea la cathédrale, Rémy Heitz, procureur de la République de Paris, a pour sa part affirmé que « rien, en l’état, ne va dans le sens d’un acte volontaire », indiquant que la piste accidentelle était privilégiée.

L’enquête confiée à la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) a d’ailleurs été ouverte sous le chef de « destruction involontaire par incendie ».

« Dès aujourd’hui, ont débuté des auditions d’ouvriers et d’employés de ces entreprises. Une quinzaine sont prévues. Ils sont une quinzaine à être intervenus, à avoir été présents hier », a expliqué le procureur de la République.

Les investigations seront « longues complexes », a prévenu Rémy Heitz avant d’assurer que « tous les moyens sont mis en œuvre pour arriver à la vérité, pour connaître l’origine du sinistre ».

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