Inflation: « On a du mal et on tire la langue comme tout le monde », affirme Isabelle Balkany
L'ancien maire de Levallois-Perret Patrick Balkany, aux côtés de son épouse Isabelle Balkany, se promène dans son jardin à Giverny le 5 août 2022, après sa sortie de la prison de Fleury-Mérogis.
Photo: JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP via Getty Images
Sur le plateau de l’émission « Chez Jordan », Isabelle Balkany s’est plainte de l’inflation. Elle a déclaré qu’elle avait du mal à joindre les deux bouts, « comme tous les Français ».
Interviewée par Jordan De Luxe sur C8 ce mercredi 28 février, l’ancienne adjointe au maire de Levallois- Perret (Hauts-de-Seine) a révélé les difficultés à payer ses factures, étant impactée par la hausse des prix.
« Tout augmente, on a du mal »
Questionnée sur le montant mensuel dont elle aurait besoin pour « vivre correctement », Isabelle Balkany n’a pas voulu dévoiler de somme, signifiant à Jordan De Luxe qu’elle n’en savait rien et que ça n’était « pas le problème ». « On vit dans une maison, qu’il faut entretenir, on est comme tous les Français », a-t-elle en revanche indiqué.
« On vit dans une grande maison à laquelle je suis particulièrement attachée parce que ça fait 35 ans que nous l’avons achetée », a-t-elle poursuivi. « Tout augmente, on a du mal », s’est-elle ensuite plainte, pointant l’eau qui a augmenté, de même que l’électricité et le fioul. « On a du mal et on tire la langue comme tout le monde », a encore lancé la femme de Patrick Balkany.
« Va donc faire tes courses tout seul toi-même au supermarché, tu vas voir », a-t-elle lancé au présentateur, passant subitement du vouvoiement au tutoiement. « Mais je les fais », a-t-il répondu en souriant, reconnaissant lui aussi l’inflation qui sévit.
« Je trouve ça dramatique et je trouve ça honteux pour la France »
Pointant Ségolène Royal, qui a failli faire un « incident diplomatique » avec les tomates d’Espagne, Isabelle Balkany a assuré que celles-ci n’étaient non seulement pas « dégueulasses » comme l’avait affirmé l’ancienne ministre, mais étaient de surcroît « beaucoup moins chères que les tomates françaises ».
Quant à savoir si elle a des dettes, l’ancienne élue a plaidé : « Les gens n’ont même pas besoin d’avoir des dettes pour avoir du mal, ils sont comme nous. » « Il suffit d’avoir la note d’électricité qui augmente, même si tu éteins tout derrière toi… », s’est-elle agacée.
Reconnaissant qu’avec 4000 euros par mois, elle arriverait à vivre si elle était dans un studio, elle a ajouté : « Mais pas dans une grande maison, parce que c’est compliqué. » « Je ne fais pas les additions », a-t-elle précisé avant de conclure : « Je constate simplement qu’aujourd’hui, depuis sept ans, le pouvoir d’achat des Français a baissé considérablement et le nôtre aussi. Voilà. […] Tout le monde tire la langue, je ne connais personne qui ne tire pas la langue. Je trouve ça dramatique et je trouve ça honteux pour la France. »
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