Iran: le travail se poursuit avec Téhéran pour libérer «tous les Européens détenus»

Manifestation de soutien aux ressortissants français détenus par le gouvernement iranien, sur l'Esplanade du Trocadéro à Paris, le 28 janvier 2023.
Photo: STEPHANE DE SAKUTIN/AFP via Getty Images
La France va continuer à travailler à la libération de tous les ressortissants européens encore détenus en Iran après la libération de deux Français, a affirmé vendredi à Stockholm sa ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna.
« Nous allons continuer à travailler en Européens à la libération de nos ressortissants, ils sont encore quatre, et tous les ressortissants européens, trop nombreux hélas, détenus sans raisons en Iran », a-t-elle assuré au cours d’un point de presse en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Stockholm.
Le Français Benjamin Brière, 37 ans, était incarcéré depuis trois ans dans la prison de Mashhad dans le nord-est de l’Iran, tandis que le Franco-Irlandais Bernard Phelan, 64 ans, avait lui passé sept mois en détention. « Ils seront à Paris ce soir où ils seront accueillis par leurs familles », a annoncé Catherine Colonna, au côté de son homologue irlandais Michael Martin, en remerciant « tous ceux qui ont œuvré à leur libération ».
La Belgique cherche à obtenir la libération du travailleur humanitaire Olivier Vandecasteele, arrêté le 24 février 2022 à Téhéran puis condamné pour « espionnage ». Elle pourrait intervenir en échange du retour à Téhéran d’un diplomate iranien, Assadollah Assadi, condamné en Belgique en 2021 à vingt ans de prison pour un projet d’attentat qui devait viser un rassemblement du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI, coalition d’opposants), en France en 2018.

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