Iran: le travail se poursuit avec Téhéran pour libérer «tous les Européens détenus»

Par Epoch Times avec AFP
12 mai 2023 18:30 Mis à jour: 12 mai 2023 21:42

La France va continuer à travailler à la libération de tous les ressortissants européens encore détenus en Iran après la libération de deux Français, a affirmé vendredi à Stockholm sa ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna.

« Nous allons continuer à travailler en Européens à la libération de nos ressortissants, ils sont encore quatre, et tous les ressortissants européens, trop nombreux hélas, détenus sans raisons en Iran », a-t-elle assuré au cours d’un point de presse en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Stockholm.

Le Français Benjamin Brière, 37 ans, était incarcéré depuis trois ans dans la prison de Mashhad dans le nord-est de l’Iran, tandis que le Franco-Irlandais Bernard Phelan, 64 ans, avait lui passé sept mois en détention. « Ils seront à Paris ce soir où ils seront accueillis par leurs familles », a annoncé Catherine Colonna, au côté de son homologue irlandais Michael Martin, en remerciant « tous ceux qui ont œuvré à leur libération ».

La Belgique cherche à obtenir la libération du travailleur humanitaire Olivier Vandecasteele, arrêté le 24 février 2022 à Téhéran puis condamné pour « espionnage ». Elle pourrait intervenir en échange du retour à Téhéran d’un diplomate iranien, Assadollah Assadi, condamné en Belgique en 2021 à vingt ans de prison pour un projet d’attentat qui devait viser un rassemblement du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI, coalition d’opposants), en France en 2018.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.