Dans la nuit du dimanche 6 janvier à Valence, un jeune homme de 23 ans a été enlevé, déshabillé, frappé, aspergé d’essence et intimidé à coups de feu pour une histoire de Playstation non rendus à temps et d’une somme 1.000€.
Dimanche soir, un jeune Valentinois de 23 ans a été encagoulé et emporté dans le coffre d’une voiture, puis violemment frappé et menacé par six autres jeunes. L’affaire serait liée à un prêt d’une console Playstation que la victime n’aurait pas rendu à temps. Le groupe de jeunes voulait également récupérer l’argent d’une prétendue dette.
Les agresseurs ont alors décidé de monter une expédition punitive pour le rouer de coups. Ils l’ont d’abord embarqué de Valence avec leur voiture et sont allés en direction de Portes-lès-Valence, dans un coin isolé et éloigné de toute habitation. Là, le jeune homme a été déshabillé, frappé, puis aspergé d’essence et menacé avec un briquet.
Les 6 jeunes ont ensuite passé plusieurs heures à le battre et à l’intimider, ils auraient même tiré des coups de feu, apparemment à blanc, près de lui pour l’effrayer, tout en lui réclamant une somme de 1000 €.
Valence : un jeune passé à tabac et aspergé d’essence pour une console de jeux et 1.000 euroshttps://t.co/RgNrjnZ5Jw pic.twitter.com/e4mPTIzUCe
— France Bleu Drôme Ardèche (@francebleuDA) 10 janvier 2020
Finalement, le groupe de jeunes a ramené la victime à son domicile pour récupérer l’argent et la console de jeux. Cependant, lorsqu’ils l’ont déposé au pied de son immeuble, le jeune homme a rapidement filé chez lui et n’est jamais redescendu. Il s’est barricadé chez lui et les agresseurs ont fini par partir. La victime est ensuite venu déposer plainte au commissariat de police, en désignant certains de ses agresseurs.
Après quelques recherches, les auteurs présumés, cinq hommes et une jeune femme, ont été interpellés par les forces de l’ordre les jours suivants, mardi et mercredi. La Procureure de la République a ouvert une information judiciaire pour « enlèvement, séquestration et tentative d’extorsion avec arme ».
Jeudi après-midi, les 6 agresseurs présumés ont été présentés à un juge d’instruction mais tous ont refusé de parler et ont demandé du temps pour préparer leur défense. Cinq d’entre eux, dont un mineur, ont alors été placés en détention provisoire. En ce qui concerne la jeune femme, elle a été placée sous contrôle judiciaire. L’enquête est en cours.
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