La CGT veut une mobilisation fin septembre, début octobre

Photo: Diego Cuevas/Getty Images
La CGT prévoit de construire une « mobilisation » sociale pour « fin septembre, début octobre », a déclaré sa secrétaire générale, Sophie Binet, dimanche, évoquant notamment l’abrogation de la réforme des retraites et le budget de l’État pour 2025.
« La CGT construira une mobilisation à la rentrée avec toutes celles et ceux qui le souhaitent fin septembre début octobre. Je ne suis pas sûre que tous les syndicats y soient, mais ce n’est pas un drame », a affirmé la numéro 1 de la CGT dans un entretien accordé à La Vie Ouvrière, le magazine des militants de la centrale syndicale.
La secrétaire générale de la CGT continue de fustiger Emmanuel Macron, accusé d’enfreindre « la logique institutionnelle » en ne nommant pas Lucie Castets, la candidate proposée par le Nouveau Front Populaire (NFP) pour Matignon.
« Le président a décrété la trêve olympique par une forme de volonté royale, mais il n’y a pas eu de trêve dans la casse sociale avec, cet été, des attaques fortes sur l’emploi notamment dans l’industrie », a dit Mme Binet. « Sur nos luttes, nous n’avons aucun interlocuteur, ce sont les pleins pouvoirs patronaux ! », a-t-elle complété.
« Une rentrée offensive »
Mme Binet n’a pas précisé les mots d’ordre de cette future mobilisation, ni ses contours, mais les revendications évoquées au fil de l’entretien ne manquent pas: abrogation de la réforme des retraites ou budget 2025 accusé d’être préparé « sur une base ‘austéritaire’ violente ». « Nous travaillons à une rentrée offensive sur l’abrogation de la réforme des retraites, les salaires, les services publics, la réindustrialisation, l’égalité entre les sexes, etc. », a promis Sophie Binet.
Sur le front interne, Mme Binet s’est félicité de quelque 70.000 nouveaux syndiqués dans la foulée de la réforme des retraites et précise que « dans la dynamique d’entre-deux-tours » des élections législatives pour lesquelles le syndicat avait exceptionnellement appelé à voter pour le NFP, 3000 à 4000 personnes ont rejoint la centrale.

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