« La seule chose qui me redonne encore espoir en la France ce sont les migrants », affirme Gérard Depardieu

Par Paul Tourège
12 octobre 2020 23:53 Mis à jour: 12 octobre 2020 23:55

Interrogé par une journaliste de TF1 dans le cadre de la sortie de son dernier livre, le comédien a évoqué la France avec dureté, expliquant qu’il cherchait à vendre tous ses biens dans l’Hexagone. 

Le dimanche 11 octobre, Gérard Depardieu s’est confié à la journaliste Audrey Crespo-Mara dans le cadre d’un entretien diffusé pendant l’émission Sept à Huit sur TF1.

En marge de la promotion de son dernier livre intitulé Ailleurs, paru le 8 octobre aux éditions du Cherche-Midi, le comédien s’est livré à quelques confidences.

S’il détient la nationalité russe depuis 2013, Gérard Depardieu n’a notamment pas hésité à émettre plusieurs critiques à l’égard de son pays natal, expliquant que la France d’aujourd’hui le déprimait

« Ça fait un bout de temps qu’elle est triste. Il n’y a pas que la France, il y a l’Europe », a déclaré l’interprète de Cyrano de Bergerac.

Et l’ancien monstre sacré du cinéma français d’affirmer que les Français sont « très tristes ».

« D’ailleurs, je ne les vois pas car je sors très peu d’ici. Et quand je ne suis pas là, je suis ailleurs. Les gens n’ont plus d’ailleurs, ils sont enfermés », poursuit Gérard Depardieu.

Interrogé sur une phrase tirée de son dernier livre : « La seule chose qui me redonne encore espoir en la France ce sont les migrants », le comédien a confirmé ses propos au micro d’Audrey Crespo-Mara, précisant que les migrants devraient être selon lui « une chance pour la France ».

« Normalement, dans les droits de l’Homme, la France a toujours accueilli. Mais là, ils sont le contraire des droits de l’Homme », poursuit celui qui a résidé en Belgique et en Russie.

Répondant à une question sur ses liens avec ses « amis dictateurs », l’homme aux deux César a préféré botter en touche : « Quand on est à l’étranger, il ne faut pas parler de politique. Je ne suis pas journaliste, je n’ai rien à voir, je me promène. »

« Je ne suis pas là pour dénoncer, je suis là pour voir, écouter, entendre », a-t-il ajouté. Évoquant le président très contesté de la Biélorussie Alexandre Loukachenko, qui l’avait invité en 2015, le comédien a toutefois concédé « mais là, maintenant, il se plante. On ne peut pas tirer sur les gens »

« Coincé » dans l’Hexagone pendant la crise sanitaire, Gérard Depardieu a également confié qu’il pensait à vendre tous ses biens en France.

S’il a déjà cédé ses restaurants, l’acteur cherche en effet à se séparer de son château et du vignoble de Tigné (Maine-et-Loire) et a d’ores et déjà entamé des discussions en ce sens afin de vivre entre la Sibérie, où il possède déjà une propriété, et la Turquie.

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