Ces derniers mois aux États-Unis, l’afflux de migrants ne cesse de croître dans la ville de New York, au point que le maire démocrate Éric Adams a été contraint de demander une aide fédérale et de réclamer un état d’urgence.
La ville de New York étouffe de plus en plus. En effet, depuis des mois, la ville fait face à une vague d’immigration encore jamais vue, où les migrants affluent tellement qu’ils se massent désormais sur les trottoirs, allongés sur des cartons, a souligné Le Figaro.
Face à cette situation inédite, Éric Adams, le maire démocrate de New York, n’a eu d’autres choix que demander de l’aide à l’administration Biden et même d’exhorter le président des États-Unis à décréter l’état d’urgence. Pour lui, il faut impérativement « financer cette crise nationale de manière significative » et « contrôler nos frontières ».
Ce mercredi 9 août, Éric Adams a notamment indiqué que « la ville a déjà dépensé 1,45 milliard de dollars sur l’exercice budgétaire 2023 pour fournir le gîte et le couvert à des dizaines de milliers de demandeurs d’asile ». À noter que depuis le début de cette « crise », la ville de New York n’a reçu que 30 millions de dollars d’aide fédérale, a relaté Valeurs Actuelles. Une somme bien insuffisante pour Éric Adams, qui estime le coût de cette crise migratoire à 4,2 milliards de dollars.
L’administration Biden fait la sourde oreille
Malheureusement pour la ville de New York, l’appel à l’aide d’Éric Adams risque bien de ne pas être entendu. En effet, selon le New York Post, l’administration Biden n’aurait pas l’intention de fournir de nouvelles aides financières avant l’élection présidentielle de 2024. Citant un proche d’Éric Adams, la seule réponse venant du gouvernement Biden serait: « Si Joe Biden est réélu, il vous fera un chèque de beaucoup d’argent, mais nous ne le ferons qu’après l’élection présidentielle. »
À savoir que la ville de New York compte déjà 194 sites pour accueillir les demandeurs d’asile. Mais ces centres d’accueil sont désormais pleins à craquer. Déjà en avril dernier, la situation était grave: « La ville est détruite par la crise des migrants », avait alerté Éric Adams.
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