L’armée américaine a frappé plus de 800 cibles dans le cadre des frappes menées contre les terroristes houthis, a déclaré le 27 avril le Commandement central des États-Unis (U.S. Central Command).
« Ces frappes ont tué des centaines de combattants houthis et de nombreux dirigeants houthis », a indiqué un communiqué du commandement.
Le 15 mars, le président Donald Trump a annoncé qu’il avait ordonné à l’armée de frapper les terroristes au Yémen suite à des attaques contre des navires passant près du pays.
« Ils ont mené une campagne implacable de piraterie, de violence et de terrorisme contre les navires, les avions et les drones américains et autres », avait-il déclaré à l’époque.
La première administration du président Trump a désigné les Houthis comme un groupe terroriste. L’administration Biden a d’abord supprimé cette désignation, mais a redésigné les Houthis comme terroristes en 2024.
« L’attaque des Houthis contre des navires américains ne sera pas tolérée. Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif », a écrit M. Trump dans un message publié sur Truth Social en mars.
Il a également averti l’Iran à l’époque que son soutien aux Houthis devait « cesser IMMÉDIATEMENT », faute de quoi l’Amérique le tiendrait « pleinement responsable ».
Le gouvernement yéménite lutte également contre les Houthis, qui ont pris le contrôle de certaines régions du pays ces dernières années. Situé au sud de l’Arabie saoudite, le Yémen est bordé par le golfe d’Aden et compte environ 39 millions d’habitants.
Les Houthis ont fait savoir qu’ils attaquaient les navires liés à Israël et que ces attaques visaient à soutenir les Palestiniens de Gaza, où Israël mène des frappes depuis l’incursion des terroristes du Hamas en Israël en 2023.
Dans cette nouvelle mise à jour, le Commandement central des États-Unis a déclaré que l’armée américaine avait mené « une campagne intense et soutenue contre l’organisation terroriste Houthi au Yémen afin de rétablir la liberté de navigation et la dissuasion américaine ».
Il a indiqué que les opérations ont été étayées par des renseignements qui ont permis d’éliminer les terroristes houthis tout en réduisant au minimum les pertes civiles.
Trois sénateurs américains ont récemment demandé au secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, des informations sur les frappes, exprimant leur inquiétude quant aux allégations selon lesquelles l’armée aurait réduit les procédures visant à minimiser les risques pour les civils.
Le 28 avril, le ministère de l’Intérieur du Yémen, contrôlé par les Houthis, a affirmé qu’une frappe aérienne américaine avait tué des dizaines de migrants africains, a rapporté l’Agence de presse du Yémen.
Le Département de la Défense des États-Unis n’a pas répondu à une demande de commentaire à l’heure de la publication.
« Pour préserver la sécurité opérationnelle, nous avons intentionnellement limité la divulgation de détails sur nos opérations en cours ou à venir. Nous sommes très déterminés dans notre approche opérationnelle, mais nous ne révélerons pas les détails de ce que nous avons fait ou de ce que nous ferons », a déclaré le Commandement central des États-Unis (U.S. Central Command).
« Nous continuerons à accroître la pression et à désintégrer les capacités des Houthis tant qu’ils continueront à entraver la liberté de navigation. »
Malgré les frappes, les Houthis ont continué à attaquer des navires, indique l’armée américaine, qui précise également que les Houthis ont réduit le rythme des attaques et que l’efficacité de ces dernières s’est dégradée.
Les responsables militaires affirment également que l’Iran n’a pas cessé de soutenir les Houthis et que l’armée ne cessera pas de frapper les Houthis tant que les navires ne pourront pas naviguer librement dans la région.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.