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Le fondateur de WikiLeaks pourrait mourir en prison s’il ne reçoit pas de soins médicaux, selon les médecins

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Julian Assange fait des gestes aux médias à partir d'un véhicule de police à son arrivée au tribunal de première instance de Westminster le 11 avril 2019 à Londres, en Angleterre.

Photo: Jack Taylor/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Le fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, pourrait mourir en prison s’il ne reçoit pas des soins médicaux urgents, ont déclaré plus de 60 médecins dans une lettre ouverte au ministre britannique de l’Intérieur Priti Patel.
M. Assange est détenu à la prison de haute sécurité de Belmarsh, dans le sud de Londres, en attendant le début de son procès d’extradition vers les États-Unis en février prochain. Les États-Unis l’attendent pour avoir divulgué des milliers de documents confidentiels.
Dans une lettre dévoilée hier, des médecins du Royaume-Uni, d’Australie et du Sri Lanka, entre autres, expriment leur « grande préoccupation » pour la santé de Julian Assange, âgé de 48 ans. Ils demandent que le journaliste soit conduit dans un hôpital universitaire pour passer des examens et recevoir des soins spécialisés.
« D’un point de vue médical et à la lumière des preuves disponibles, nous sommes très préoccupés par l’état de santé physique de Julian Assange pour qu’il puisse affronter son procès en février 2020. Le plus important, c’est qu’à notre avis, Julian Assange a besoin d’une évaluation médicale urgente de son état de santé physique et psychologique », ajoutent-ils.
Si le journaliste ne reçoit pas ces soins médicaux, il « pourrait mourir en prison », écrivent les médecins.
La semaine dernière, le bureau du procureur suédois a décidé de clore l’enquête préliminaire contre Julian Assange pour viol.
Eva-Marie Persson, procureur en chef de la Suède, a justifié la clôture de l’enquête contre le journaliste parce que les éléments de preuves ont été affaiblis ainsi qu’à cause du manque d’arguments pour l’accusation.
Les États-Unis accusent le journaliste de « conspiration » pour avoir infiltré les systèmes informatiques du gouvernement.
Le journaliste, qui a toujours plaidé non coupable, s’est réfugié à l’ambassade de l’Équateur à Londres de 2012 jusqu’en avril dernier, date à laquelle il a été arrêté par la police britannique après que le gouvernement de Quito lui eut retiré son statut de réfugié.
M. Assange s’était réfugié auprès de la légation diplomatique équatorienne pour éviter d’être extradé vers la Suède, qui le réclamait pour des crimes sexuels, mais après la décision prise la semaine dernière par le bureau du procureur du pays scandinave, il n’a plus que le processus d’extradition vers les États-Unis.