Le virus du PCC pourrait durer jusqu’en 2022

Par Katabella Roberts
4 mai 2020 16:07 Mis à jour: 4 mai 2020 16:07

La pandémie du virus du PCC* pourrait durer jusqu’en 2022, selon un nouveau rapport du Centre de recherche et de politique en matière de maladies infectieuses (CIDRAP) de l’université du Minnesota, qui prévoit trois scénarios possibles de gravité variable.

Un groupe de chercheurs du centre, dirigé par le Dr Kristine A. Moore, directrice médicale du centre de l’université du Minnesota, et comprenant des experts en pandémie des universités Harvard et Tulane, a constaté que, sur la base des dernières pandémies de grippe, l’épidémie actuelle durera probablement de 18 à 24 mois et ne s’arrêtera probablement pas avant que 60 à 70 % de la population soit immunisée.

Les experts ont présenté trois scénarios possibles quant à la progression du virus.

Selon le premier scénario, la vague actuelle de covid-19 pourrait être suivie d’une série de petites vagues répétitives qui se produiraient tout au long de l’été, puis de façon constante sur une période d’un à deux ans, pour diminuer progressivement en 2021. Le rapport précise que ces vagues pourront varier géographiquement et dépendront des mesures de prévention mises en place et des moyens mis en œuvre pour les atténuer. Ces vagues pourront nécessiter le rétablissement périodique de mesures telles que le confinement et les règles de distanciation sociale au cours des une à deux prochaines années, compte tenu de la hauteur des pics de ces vagues.

Le second scénario consiste à penser que la vague actuelle de covid-19 pourrait être suivie d’une vague encore plus importante à l’automne ou à l’hiver de cette année, et d’une ou plusieurs vagues plus petites en 2021. Dans ce cas, selon le rapport, les mesures de confinement et de distanciation sociale devraient être rétablies à l’automne afin de tenter de freiner la propagation du virus et d’éviter le débordement des services de santé. Ce schéma est similaire à celui de la pandémie de grippe espagnole de 1918 et de la pandémie de 1957-58.

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Le troisième et dernier scénario projeté par le rapport prévoit que la première vague d’infections virales pourrait être suivie d’une « combustion lente » de la transmission en cours et de l’apparition de nouveaux cas, mais cette fois-ci sans schéma de vague clair. Là encore, ce schéma pourra varier quelque peu d’un point de vue géographique et être influencé par le degré de mesures de prévention mises en place dans les différentes régions. Cependant, il ne nécessitera pas le rétablissement des mesures de restriction, bien que des cas et des décès continueraient de se produire. « Bien que ce troisième modèle n’ait pas été observé lors des pandémies de grippe précédentes, il reste une éventualité pour le covid-19 », indique le rapport.

« Quel que soit le scénario de la pandémie (en supposant au moins un certain niveau de mesures de protection), nous devons nous préparer à une autre période de 18 à 24 mois d’activité covid-19 importante, avec des foyers d’infection qui apparaîtront périodiquement dans diverses zones géographiques », ont écrit les chercheurs.

« À mesure que la pandémie s’atténuera, il est probable que le CoV-2 du SRAS continuera de circuler parmi la population humaine et se stabilisera selon un schéma saisonnier dont la gravité diminuera avec le temps, comme l’ont fait d’autres coronavirus moins pathogènes, tels que les bêta-coronavirus OC43 et HKU1, et les virus grippaux des pandémies passées. »

Un vaccin ne sera probablement pas disponible avant 2021 environ, ont noté les chercheurs, qui ont également ajouté : « Nous ne savons pas quels types de difficultés pourront surgir au cours du développement du vaccin, ce qui pourrait retarder le calendrier. »

Les chercheurs ont également formulé des recommandations à l’intention des États, des territoires et des autorités sanitaires tribales, les invitant à prévoir « le pire scénario », notamment l’absence de vaccin ou d’immunité collective, tandis que les agences gouvernementales et les organismes de prestation de soins de santé ont été invités à élaborer des stratégies visant à assurer une protection adéquate des professionnels de la santé quand l’incidence de la maladie augmentera.

Il a également été conseillé aux responsables gouvernementaux d’élaborer des « plans concrets », comprenant des éléments déclencheurs pour le rétablissement des mesures de prévention, pour faire face aux pics de la maladie lorsqu’ils se produiront, et de faire comprendre au public que cette pandémie ne sera pas éradiquée de sitôt, la population devra se préparer à d’éventuelles résurgences périodiques de la maladie au cours des deux prochaines années.

Le Dr Mike Osterholm, directeur du CIDRAP, professeur émérite de l’université du Minnesota, auteur du rapport, a rappelé les conclusions lors d’un entretien avec CNN le 1er mai, affirmant : « Cette maladie ne s’arrêtera pas tant qu’elle n’aura pas infecté 60 à 70 % des gens », et que « l’idée que cette maladie va bientôt disparaître défie la microbiologie. »

* Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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