Les artistes de Shen Yun sont « des gens engagés, courageux » déclare une avocate

PARIS — Ce mercredi 26 avril, Mme Arboux, avocate, était venue assister au spectacle Shen Yun en famille au Palais des Congrès de Paris. Accompagnée de deux de ses filles et de sa petite-fille, l’avocate a été touchée par les artistes de Shen Yun : « Des gens engagés, courageux ! et ils font passer un message à travers leur art, je suis conquise ! C’est un spectacle complet, parce qu’il y a la beauté des couleurs, la beauté des mouvements, la beauté du message, il y a tout ! »

L’avocate, et par ailleurs autrice de l’ouvrage La Spiritualité de Jean-Jacques Rousseau, a été sensible aux valeurs véhiculées dans le spectacle et a immédiatement remarqué les valeurs de Vérité, Bonté, Patience.

« C’est ce que je disais à mes filles tout à l’heure : cela rejoint beaucoup le christianisme à ce niveau-là. Vérité, Bonté, Patience, dans ces trois mots, il y a tout, pas besoin d’autre chose. »

Pour Mme Arboux, la connexion au divin qui est exprimée dans nombre de tableaux dansés est explicable : « Dans le Larousse — mais des années 60 — il est indiqué que les empereurs chinois étaient des fils du ciel. Oui, au début du spectacle, on voit bien ce grand ange blanc, ce sauveur. »

Aurélie Velgue est directrice juridique en entreprise. Elle aussi est venue en famille pour découvrir le meilleur de la danse et de la musique classique chinoise.

Shen Yun est, pour elle, « très riche, très beau, avec des costumes magnifiques, une légèreté, une grâce des danseuses ! » Mme Velgue a aussi été sensible à la musique de Shen Yun et, particulièrement, à la prestation de la soliste d’erhu, ce violon à deux cordes.

Des différents tableaux dansés contant des histoires, Aurélie Velgue s’est dite particulièrement touchée par le tableau d’histoire contemporaine décrivant la persécution des pratiquants de Falun Gong, cette discipline de méditation basée sur les principes de Vérité, Bienveillance, Patience. Cette méthode subit depuis 1999 une brutale persécution perpétrée par le régime communiste.

« C’est un sujet qui nous touche, d’actualité forcément », a t-elle souligné. « On comprend qu’il y a peut-être la souffrance de ne pas pouvoir vivre son culte comme on l’aimerait. Ça peut être une source de beaucoup de souffrance. »

Et d’ajouter : « Indépendamment des religions, les cultures traditionnelles, c’est ce qui fait la richesse d’un peuple ! » 

Outre la soliste d’erhu, l’avocate a aussi apprécié un autre soliste, le baryton. « C’était très puissant », a-t-elle déclaré, commentant le contenu du texte de la chanson. « Le texte reprenait les mêmes thèmes avec le dogme de l’évolution et effectivement, les valeurs traditionnelles… C’est important de les vivre dans une société moderne aussi que de garder les valeurs, en fait, qui font qu’on est des humains bons et bienveillants !’