Des joueurs de basketball défendent une pom-pom girl atteinte de trisomie et la protègent des intimidateurs

Par Epoch Times
1 octobre 2019 20:29 Mis à jour: 2 octobre 2019 07:40

Les élèves handicapés peuvent faire face à un risque plus important d’intimidation que leurs pairs non handicapés. Pour les protéger contre l’intimidation, la défense des droits par les pairs – les élèves qui parlent au nom de la personne victime d’intimidation – peut être une approche efficace.

C’est précisément ce qu’ont fait trois joueurs de basketball de niveau intermédiaire, Miles Rodriguez, Chase Vasquez et Scooter Terrien, lorsqu’ils ont entendu des fans dans les gradins intimider une de leurs pom-pom girls atteinte de trisomie, Désirée Andrews.

Selon Kenosha News, Désirée, une pom-pom girl de la Lincoln Middle School de Kenosha, au Wisconsin, s’est intéressée au cheerleading après avoir regardé la série télé Glee.

« Le spectacle comprend une personne atteinte de trisomie 21 qui est une pom-pom girl », a déclaré Cliff Andrews, le père de Désirée, en 2015. « Et elle a dit : ‘Si elle peut être pom-pom girl, je peux être pom-pom girl.’ »

La plupart des élèves n’aiment pas voir l’intimidation. Miles Rodriguez, Chase Vasquez et Scooter Terrien étaient furieux en voyant les harceleurs malmener Désirée.

« Ce n’est pas juste que d’autres personnes soient mal traitées, parce que nous sommes tous les mêmes. Nous avons tous été créés de la même façon », a dit Scooter Terrien à TMJ4.

Les élèves de quatrième, avec leur grand coeur, ont décidé de ne pas laisser passer l’incident. Alors, ils sont sortis du terrain et ont affronté ses harceleurs.

« Nous avons quitté le terrain et nous sommes allés voir les intimidateurs et leur avons dit d’arrêter parce que ce n’est pas bien d’être méchant avec une autre personne », a dit Miles Rodriguez à Fox & Friends.

Brandon Morris, l’entraîneur de cinquième des garçons à l’école intermédiaire de Lincoln, a déclaré à Kenosha News : « Un des enfants s’est levé et a dit : ‘Ne lui manque pas de respect.’ »

Puis les garçons ont franchi une nouvelle étape. « Nous avons demandé à notre directeur sportif de parler aux gens et de leur dire de ne pas se moquer d’elle », a dit Miles Rodriguez.

Après cela, les trois garçons marchaient souvent avec Désirée en classe.

« Ils se sont vraiment surpassés, presque comme s’ils étaient ses grands frères », a déclaré l’entraîneur David Tolefree. « C’est bon à voir. »

Miles Rodriguez, Chase Vasquez et Scooter Terrien ont ensuite fait passer le mot et ont organisé pour Désirée des renforts sérieux.

Les garçons ont inspiré un nouveau nom pour le gymnase où ils jouent au basketball : « D’s House », « D » pour Désirée. Une bannière a été dessinée, et c’est maintenant devenu le nom officiel du gymnase. Encore plus adorable, l’équipe a commencé une tradition d’avant-match en court-circuitant Désirée pour lui donner des top-là et des poing-à-poing, rapporte People.

« Se lever, être une vraie équipe, non seulement une équipe de basket-ball, mais une équipe de gens qui vont soutenir quelqu’un », a dit Timothy Nieman, un des joueurs de l’équipe.

L’entraîneure et enseignante des pom-pom girls, Laura Stone, croit que la présence de Désirée dans l’équipe a aidé ses élèves à devenir plus matures. « Elle est très spéciale pour nous », dit Laura Stone.

Texte du post ci-dessus : « La maison de qui ? La maison de D ! » Une équipe de basket-ball du Wisconsin s’est prononcée ce matin contre Fox & Friends au sujet du changement de nom du gymnase de son école en l’honneur de Désirée Andrews, une pom-pom girl atteinte de trisomie.

En parlant à Fox & Friends, le directeur sportif, Tim Nieman, a dit qu’il était fier que les garçons aient défendu Désirée. « Il faut vraiment un village pour faire de grandes choses », a-t-il ajouté.

Inutile de dire que Désirée a été émue par ce que Miles Rodriguez, Chase Vasquez et Scooter Terrien ont fait. Elle a loué leur geste comme étant « doux, gentil, impressionnant, étonnant » dans une vidéo sur TMJ4 news.

Son père était reconnaissant aussi. Il a dit à Kenosha News : « Ces garçons, chaque fois que j’ai essayé de leur parler en personne, je n’ai jamais pu retenir mes larmes. »

Regardez la vidéo :

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