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Marine Le Pen réaffirme son soutien à une tribune de militaires et déplore la « fermeté » du gouvernement

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La présidente du Rassemblement National (RN) Marine Le Pen.

Photo: : ALAIN JOCARD/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Marine Le Pen a affirmé qu’elle ne regrettait « absolument pas » son soutien à une tribune de militaires qui menacent d’intervenir face au « chaos croissant » qui règne à leur yeux en France, et qu’elle déplorait « la fermeté » du gouvernement à leur égard.
« Ces militaires, ils savent très bien comment ça se passe quand les politiques ne font pas leur travail, ne font pas respecter la Constitution. À un moment donné, la situation est si grave qu’on en appelle à l’armée », a expliqué sur franceinfo la présidente du Rassemblement national et candidate à l’Élysée.
Disant « partage(r) leur affliction, leur constat », face aux « zones de non droit, la criminalité, la haine de soi, le refus du patriotisme par nos dirigeants », Mme Le Pen a toutefois estimé que « ces problèmes se règlent par la politique et par un projet politique validé par les Français dans un cadre évidemment démocratique ».

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« La guerre civile, c’est pas nous »
Dans un texte publié par Valeurs Actuelles le 21 avril, ces militaires — une vingtaine de généraux, une centaine de hauts gradés et plus d’un millier d’autres militaires selon l’hebdomadaire — préviennent que si « le laxisme continue à se répandre », cela rendra nécessaire « l’intervention de nos camarades d’active ».
Quand la ministre de la Défense, Florence Parly les menace de sanctions, elle « est dans son rôle », a estimé Mme Le Pen. Mais « le gouvernement met beaucoup de fermeté à leur égard », et « on aimerait qu’il y ait autant de fermeté à l’égard de la criminalité et de la délinquance qui pourrit l’existence de nos compatriotes ».
« La guerre civile, c’est pas nous », a abondé sur RTL l’ancien secrétaire d’État ultraconservateur Philippe de Villiers, en s’inquiétant d’une « défrancisation galopante » et en appelant à « l’insurrection des consciences ». Pour lui, « l’enjeu de la présidentielle sera oui ou non à une politique de civilisation ».

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