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Mayenne: des chiens attaquent un troupeau de brebis d’Ouessant et tuent 29 d’entre elles

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Photo: Pixabay

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Samedi 25 janvier, les propriétaires d’un troupeau de brebis d’Ouessant, à Bierné-les-Villages (en Mayenne), ont découvert que leurs animaux avaient été attaqués en leur absence. Au total, 29 brebis ont été tuées dans leur enclos et seul 6 sont encore en vie.
Tout juste rentrés d’un déplacement professionnel, deux éleveurs ne s’attendaient pas à ce qu’ils allaient découvrir : « J’ai eu l’horreur de découvrir les cadavres mutilés et massacrés de vingt-neuf de nos brebis d’Ouessant », a déclaré Vincent Rousseau, l’un des éleveurs, d’après Ouest-France.
« Toutes n’étaient pas mortes, et certaines étaient à l’agonie dans d’ignobles souffrances. Nous avons dû en euthanasier douze, car elles avaient les poumons perforés et la gorge ouverte. Seules six de nos brebis ont survécu. Mais quatre sont très blessées. »
L’attaque aurait eu lieu dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 janvier.

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« En dix ans d’élevage, c’est la troisième attaque. Mais jamais de cette ampleur. Le vétérinaire, qui s’est déplacé chez nous, nous a bien dit qu’il s’agissait de morsures de chiens. Certains se sont contentés de secouer les bêtes à la nuque. »
« Je suis révolté par ces personnes qui ont des chiens et qui sont incapables de s’en occuper et dont l’inconséquence crée de la violence et de la destruction. »
« C’est dix ans de travail qui ont été anéantis en 24 heures. »
Les deux éleveurs de brebis, Vincent Rousseau et Laurent Revellin, ne font pas de l’élevage leur activité principale. Ils travaillent bénévolement au sein du groupement d’éleveurs de mouton d’Ouessant (GEMO), une association en charge du maintien et de la protection de cette race. « On fait ça uniquement par passion. »

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Paul Maussion, le maire de Saint-Michel-de-Feins, a également déclaré : « C’est une catastrophe ! Ça fait vraiment mal au cœur. »
« Il faut rester vigilant, c’est le maître mot. Mais trouver ces chiens, ce n’est pas évident. Ils pourraient recommencer. Nous avons beaucoup de chemins pédestres. » Il a ensuite averti les chasseurs de sa commune, avant d’ajouter : « Le problème avec ces chiens, c’est que leurs maîtres ne savent peut-être même pas qu’ils sont en divagation. »
En colère et désemparés, les deux éleveurs ont déposé plainte contre X.