Alexis Kohler: les oppositions réagissent à la mise en examen du secrétaire général de l’Élysée

Le secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler, annonce les nominations pour le remaniement du gouvernement au palais de l'Élysée à Paris, le 20 mai 2022.
Photo: by LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images
« Imagine-t-on le secrétaire général de l’Elysée mis en examen? » Les oppositions ont réagi, souvent par la raillerie, à la mise en examen d’Alexis Kohler, suggérant qu’il devrait démissionner et évoquant en parallèle le cas du ministre Eric Dupond-Moretti.
Le bras droit du chef de l’État depuis 2017 a été mis en examen le 23 septembre pour prise illégale d’intérêts dans l’enquête sur ses liens avec l’armateur MSC. Il reste à son poste, a-t-on appris lundi à l’Élysée.
Par ailleurs, la Cour de justice de la République (CJR) a ordonné lundi un procès pour le Garde des Sceaux, accusé d’avoir profité de sa fonction pour régler des comptes avec des magistrats auxquels il s’était opposé quand il était avocat.
Pour le chef des députés LR Olivier Marleix, le « maintien en fonction à l’Élysée » d’Alexis Kohler « serait une injure à l’institution judiciaire ».
« Il faut mettre sur la table le problème du pantouflage, c’est-à-dire de ces hauts fonctionnaires formés par la France qui vont dans le privé puis reviennent dans des cabinets ministériels avec un risque de conflits d’intérêts » , a déclaré sur BFMTV la présidente du groupe RN à l’Assemblée Marine Le Pen.
« En une journée, mise en examen du principal collaborateur du chef de l’État et du ministre de la Justice, Garde des Sceaux. J’attends avec impatience les appels à leurs démissions de la part des députés de la majorité relative », a tweeté le premier secrétaire du PS Olivier Faure (NDLR le renvoi de M. Dupond-Moretti devant la CJR n’est pas une mise en examen).
« Imagine-t-on le secrétaire général de l’Élysée mis en examen ? Les procès pour prise illégale d’intérêt sont décidément un grand classique du pouvoir macroniste. L’exemplarité aux plus hautes responsabilités est une exigence démocratique », a souligné la cheffe de Générations Sophie Taillé-Polian, avec le hashtag « #Démission ».
« Celui que l’entourage d’Emmanuel Macron appelle l’AK47 du président de la République s’enraye », a encore ironisé le sénateur LR Alain Houpert.

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