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Mort d’Alisha à Argenteuil : deux adolescents écopent en appel à 13 et 10 ans de prison pour assassinat et meurtre

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Marche blanche à la mémoire d'Alisha âgée de 14 ans, dont le corps battu a été retrouvé dans la Seine à Argenteuil le 14 mars 2021.

Photo: : MARTIN BUREAU/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Elle n’avait que 14 ans. Après avoir été violemment frappée, Alisha est morte noyée en 2021 dans la Seine à Argenteuil par deux de ses camarades de classe.
La cour d’appel des Yvelines a condamné ce lundi un garçon de 17 ans à treize ans de prison pour assassinat et une fille de 16 ans à dix ans de prison pour le meurtre de la collégienne Alisha.
Après un procès à huis clos, la chambre des mineurs de la cour d’appel a rendu, en public, une décision qui distingue le rôle joué par les deux adolescents.
Le jeune homme a été reconnu coupable d’assassinat en vertu de la « préméditation » via des « éléments préparatoires », la jeune femme de meurtre par son concours actif dans la mort d’Alisha le jour du drame, qui s’est noué sous les piliers d’un viaduc de l’autoroute A15 le 8 mars 2021.
« Vous avez abordé tous les deux un début de réflexion sur les faits que vous avez commis », a déclaré la présidente de la cour d’appel aux deux jeunes, les invitant à « poursuivre ce travail » pour « sortir de l’adolescence et devenir des adultes avec une place dans la société ».
« Cela vous demandera des efforts, mais vous en êtes capables », a-t-elle assuré.
« Je voulais la justice pour Alisha »
La cour d’appel a également souligné « le courage et la dignité » de la famille d’Alisha pendant le procès.
« Alisha, elle, a gagné aujourd’hui, on a gagné, on a tous gagné, mais je voulais la justice pour Alisha », a déclaré, émue, sa mère à la sortie de l’audience, entourée de son mari, un de leurs fils et de nombreux soutiens.
Sa fille, en classe de troisième, était tombée dans le piège des deux adolescents, dont le mobile semble réduit à des considérations futiles, entre amourettes et jalousies. Le garçon l’avait frappée par surprise, violemment, puis les deux jeunes l’avaient jetée, encore consciente, dans le fleuve où elle s’est noyée.
Cet épilogue tragique était venu conclure le harcèlement subi par cette jeune fille sans histoire.