Le personnel d’une crèche collective de Nevers a été témoin de deux évènements inquiétants qui se sont déroulés à deux jours d’intervalle cette semaine.
Les faits ont eu lieu le lundi 23 novembre devant la crèche collective Souricette de la rue Filliato, à Nevers.
Aux alentours de 18 h 30, alors que plus aucun bambin ne se trouve dans l’établissement, un individu se présente et déclare au personnel qu’il vient récupérer un enfant prénommé Oussama Ben Laden, rapportent nos confrères du Journal du Centre.
Interloqués, les employés de la crèche refusent de le laisser pénétrer dans les locaux. L’homme aurait alors proféré des menaces à l’encontre d’une assistante maternelle avant de s’éloigner en riant.
Le lendemain, deux assistantes maternelles qui se trouvaient à l’extérieur de la crèche affirmeront avoir aperçu un individu qui pointait une arme dans leur direction. Elles assurent également avoir entendu un bruit métallique pouvant faire penser au chargement d’une arme.
Prises de panique, elles se sont réfugiées à l’intérieur de la crèche. Les témoignages des deux femmes divergent néanmoins sur un point : l’une explique que l’individu ayant pointé son arme était accompagné d’un autre homme, quand l’autre assistante maternelle déclare qu’il était seul.
La distance à laquelle se trouvait l’individu armé ne permet pas non plus d’établir si l’arme en question était factice ou non. Selon Le Journal du Centre, des billes de plastique ont été découvertes sur le sol à proximité, sans que l’on sache toutefois si elles sont liées à l’affaire.
Un enfant nommé Ben Laden réclamé, des menaces, une arme pointée : inquiétude à la crèche Souricette, à Nevers >> https://t.co/mNOvbuUitO pic.twitter.com/lJh5WdJimm
— Le Journal du Centre (@lejdc_fr) November 24, 2020
Un dispositif de sécurité renforcé
La police a été prévenue et une enquête a été ouverte. Les agents comptent notamment sur l’exploitation des bandes des caméras de vidéosurveillance du secteur pour tenter de déterminer si l’individu qui s’est présenté le 23 novembre est le même que celui ayant été signalé le lendemain.
Alerté, Denis Thuriot, le maire de Nevers, assure qu’un dispositif de sécurité accru a été mis sur pied et rappelle que les policiers municipaux disposent d’une arme de service.
« Des mesures de surveillance et de sécurité ont été mises en place conjointement entre la police nationale et la police municipale qui vont renforcer leur présence sur l’ensemble des équipements de la ville et multiplier les patrouilles », a indiqué l’édile dans les colonnes du Journal du Centre.
« Cela prouve qu’à Nevers, on n’est pas plus exposé qu’ailleurs mais pas moins non plus », conclut M. Thuriot.
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