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« Notre Shiri est rentrée à la maison » : la famille de l’otage israélienne Shiri Bibas a confirmé sa mort

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Ofri Bibas Levi, la belle-sœur de l'otage israélien Shiri Bibas enlevée lors de l'attaque du 7 octobre, tient une photo de Shiri Bibas avec son fils Kfir, le 26 février 2024.

Photo: JALAA MAREY/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

La famille de l’otage israélienne Shiri Bibas a confirmé samedi sa mort après la restitution de sa dépouille par le Hamas, mettant fin à la confusion sur son sort.
L’armée israélienne avait indiqué vendredi soir examiner des informations selon lesquelles le Hamas aurait remis à la Croix-Rouge un second corps qui est bien selon lui celui de l’otage israélienne Shiri Bibas, après la remise d’un premier corps jeudi qui s’est avéré ne pas être celui de cette mère de famille.
« Nous vivons des heures difficiles et incertaines, nous espérons que le Hamas ne va pas nous décevoir », avait déclaré pour sa part un responsable du ministère israélien de la Santé, Gilad Bodenheimer.
Le Hamas a indiqué avoir transféré vendredi de Gaza une nouvelle dépouille à la Croix-Rouge internationale, après avoir reconnu « une possible erreur ».

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« Cela n’apporte aucune consolation »
Vendredi, le second corps restitué par le Hamas à Israël via la Croix-Rouge a bien été identifié comme celui de la mère de famille, qui avait été enlevée avec ses deux fils Ariel et Kfir lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël, a indiqué sa famille.
« La nuit dernière, notre Shiri est rentrée à la maison », écrit-elle dans un communiqué. « À l’issue du processus d’identification […] nous avons reçu ce matin la nouvelle que nous redoutions tant : notre Shiri a été tuée en captivité. Pendant 16 mois, nous avons cherché des certitudes, et maintenant que nous les avons, cela n’apporte aucune consolation. »
La remise jeudi par le Hamas de ce qui devait être quatre dépouilles d’otages israéliens a donné lieu à une montée de tensions alors que le cessez-le-feu en vigueur à Gaza reste fragile.

Une femme pleure à côté des portraits des otages israéliens Ariel (à g.) et Kfir (deuxième à g.) Bibas, Oded Lifshitz (en haut) et Shiri Bibas (en bas), le 22 février 2025. (Photo JACK GUEZ/AFP via Getty Images)

Les deux enfants tués « à mains nues »
Parmi ces corps figuraient ceux des deux garçonnets Ariel et Kfir Bibas, âgés de 4 ans et huit mois et demi lors de leur capture, mais pas celui de leur mère, comme annoncé par le Hamas, suscitant une onde de choc en Israël où le sort de cette famille est devenue un symbole.
Les deux enfants ont été tués « à mains nues » en captivité à Gaza, a affirmé l’armée. Le Hamas a affirmé que Shiri Bibas, âgée de 32 ans au moment de sa capture, et ses enfants avaient été tués en novembre 2023 dans un bombardement israélien.
Kfir Bibas était le plus jeune des 251 otages le 7 octobre 2023, dont 66 sont toujours captifs à Gaza parmi lesquels 35 sont morts selon l’armée.

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Le kibboutz Nir Oz a aussi confirmé la mort de Shiri Bibas « tuée en captivité ».
Avant la remise du corps de Shiri Bibas, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait promis d’agir « avec détermination pour ramener Shiri à la maison ainsi que tous nos otages, les vivants et les morts » et pour que le Hamas « paie le prix de cette violation cruelle et perverse de l’accord » de cessez-le-feu. L’accord est entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du 7 Octobre.