Un nouveau variant du virus du PCC détecté en Afrique du Sud entraîne des interdictions de voyage de la part d’Israël et du Royaume-Uni

10 cas de nouveau variant confirmés le 25 novembre

Par Mimi Nguyen-ly
27 novembre 2021 11:15 Mis à jour: 27 novembre 2021 12:01

Un nouveau variant du virus du PCC (Parti communiste chinois) a été détecté en Afrique du Sud, a annoncé jeudi son ministre de la Santé, Joe Phaahla.

Selon les scientifiques, ce nouveau variant est préoccupant car il présente un nombre élevé de mutations et se propage rapidement parmi les jeunes de Gauteng, la province la plus peuplée du pays, a-t-il annoncé lors d’un point de presse en ligne.

« Au cours des quatre ou cinq derniers jours, on a constaté une augmentation exponentielle [des nouvelles infections] », a-t-il déclaré au sujet du nombre de cas de virus du PCC en Afrique du Sud.

La recrudescence des cas, apparemment des foyers groupés provenant de rassemblements d’étudiants à Pretoria et à Tshwane, a incité les scientifiques à étudier le séquençage génomique et à découvrir par la suite le nouveau variant, selon M. Phaahla.

Les scientifiques sud-africains s’efforcent maintenant de déterminer le pourcentage des nouveaux cas causés par le nouveau variant, identifiée comme B.1.1.529.

10 cas confirmés le 25 novembre

Le 25 novembre, 10 cas du nouveau variant ont été confirmés par séquençage génomique, dont trois cas au Botswana, où il a été détecté pour la première fois, six cas en Afrique du Sud et un cas à Hong Kong, chez un voyageur d’Afrique du Sud.

Au cours de la semaine dernière, le nombre de nouveaux cas quotidiens en Afrique du Sud a rapidement augmenté, passant d’environ 200 à plus de 1 200 mercredi. Jeudi, le nombre a presque doublé pour atteindre les 2 465.

Le National Institute for Communicable Diseases (NICD) n’a pas attribué la dernière résurgence au nouveau variant, mais certains scientifiques locaux au premier plan soupçonnent qu’il en est bien la cause.

« Bien que les données soient limitées, nos experts font des heures supplémentaires avec tous les systèmes de surveillance établis pour comprendre le nouveau variant et quelles pourraient être les implications potentielles », a déclaré le NICD dans un communiqué.

En réaction à l’annonce sur l’apparition du variant, Israël et le Royaume-Uni ont interdit les voyages en Afrique du Sud, au Lesotho, au Botswana, au Zimbabwe, au Mozambique, en Namibie et en Eswatini.

Une « constellation » de nouvelles mutations

Le nouveau variant présente une « constellation » de nouvelles mutations, a déclaré Tulio de Oliveira, du Network for Genomic Surveillance (réseau de surveillance génomique) en Afrique du Sud. Il a ajouté que le nombre élevé de mutations est « préoccupant » car il pourrait rendre le virus capable d’échapper à l’immunité.

« Ce nouveau variant présente beaucoup, beaucoup plus de mutations », dont plus de 30 au niveau de la protéine spike qui affecte la transmissibilité, a-t-il déclaré. « Nous pouvons voir que le variant se propage potentiellement très rapidement. Nous nous attendons effectivement à commencer à voir une pression dans le système de santé dans les prochains jours et semaines. »

M. De Oliveira a déclaré qu’une équipe de scientifiques de 7 universités sud-africaines étudiait le variant. Ils en possèdent 100 génomes entiers, a-t-il précisé.

Le ministre britannique de la santé, Sajid Javid, estime que le nouveau variant « pourrait être plus transmissible » que la souche delta dominante et que « les vaccins dont nous disposons actuellement pourraient être moins efficaces » contre lui.

Le groupe de travail technique de l’Organisation mondiale de la santé sur l’évolution des virus s’est réuni vendredi pour examiner le nouveau variant, à la demande de l’Afrique du Sud. Le groupe pourrait a décidé de lui donner le nom  B.1.1.529 ou Omicron, issu de l’alphabet grec.


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